Beaucoup d`avortements ont des fins tragiques au Sénégal. Le dernier rapport de la Conférence internationale sur la population et le développement (Cipd) indique que les avortements sont responsables de 3,6 % des cas de décès. Plusieurs facteurs expliquent ce taux qui reste élevé.
La prise en charge des cas d`avortement présente de réelles insuffisances malgré les campagnes de sensibilisation menées au Sénégal. Le rapporte dont copie est parvenu à Kanal150 révèle que les avortements sont à l`origine de 3,6 % cas de décès.
On dénombre à 66.500 femmes qui périssent à travers le monde en tentant d`interrompre leur grossesse. «Chaque année dans le monde, quelque 66.500 femmes meurent d`un avortement à risque. Au niveau mondial, les adolescents et les femmes de moins de 24 ans représentent presque 46 % des décès imputés à ce phénomène », lit-on dans le rapport.
«Au Sénégal, l`avortement a été responsable de 3, 6 % des décès maternels en 2005. La plupart des pays ont élaboré des directives, qu`ils appliquent, concernant la prestation de service de soin après avortement», lit-on dans le rapport du Cipd.
Le taux reste élevé si l`on sait que dans le cadre de l`atteinte des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), l`Organisation mondiale de la Santé (OMS) veut ramener le taux global de la mortalité maternelle à des proportions plus acceptables.
Le seuil de sensibilité de l`avortement au Sénégal n`incite pas les jeunes filles à se rendre dans les structures de santé pour une meilleure prise en charge. D`une manière générale en Afrique, la législation reste très restrictive.
Aux Seychelles, le nombre d`avortements illégaux est en augmentation, tandis qu`en Afrique du Sud, l`interruption volontaire de grosse par femme est à l`origine de 30 % de cas de décès. Le taux d`interruption volontaire de grossesse dans ce pays est passé de 6, 4 % en 1998 à 12,8 % en 2004.
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