Le lead vocal du Super Diamono, en marge de l’ouverture de la 16ème édition du Festival international de Jazz de Saint-Louis, s’est prononcé sur la crise qui secoue l’école. Il estime que les syndicalistes doivent lâcher du lest pour sauver l’année pour l’intérêt des potaches et des parents d’élèves qui n’ont pas les moyens d’amener leurs fils étudier au privé ou à l’étranger.
De l’avis d'Omar Pène : « c’est un problème qui interpelle tous les Sénégalais. L’école vit des moments extrêmement difficiles. Il faut que les différents responsables s’assoient autour d’une table pour trouver une solution avant qu’il ne soit trop tard. Pis, rétorque-t-il, « tous les Sénégalais n’ont pas les moyens d’envoyer leurs fils étudier dans des établissements privés ou à l’étranger. La pauvreté sévit dans notre pays où une crise est notée depuis une certaine période ». Selon Oumar Pène, « il faut qu’il y ait une certaine maturité, une certaine prise de conscience. Il faut que les gens lâchent du lest. Ils doivent comprendre qu’on ne peut régler tout en un seul coup. Et si les moyens ne sont pas réunis, il faut penser aux autres. Certains n’ont même pas de quoi acheter une miche de pain ». Ainsi, il signale que dans de pareilles situations, il serait intéressant de faire des sacrifices pour sauver l’école et continuer ensuite le combat. « Il appartient aux autorités gouvernementales et aux syndicats de trouver rapidement une solution pour sauver l’école pour l’intérêt des potaches » a-t-il noté.
S’adressant aux enseignants, il soutient « je leur demande tout simplement de penser à ces élèves qui sont innocents. Ils n’ont rien à voir dans cette histoire. Ils peuvent faire un sacrifice pour sauver l’année tout en continuant le combat. Il ne faut pas qu’il y ait une année blanche au détriment de ces centaines de milliers de jeunes élèves qui ne veulent qu’apprendre.
Donnons-leur les moyens d’être instruits ». Le parrain de Tundu Joor estime qu’on doit prendre en charge totalement les enfant pour leur permettre de s’épanouir dans un environnement saint, grandir et devenir des hommes intègres qui doivent prendre la relève. « Quand on ne s’occupe pas des enfants, on ne s’occupe pas de l’avenir. Tout un travail doit être fait pour pouvoir mettre ces enfants dans de très bonnes conditions, en les éduquant, en leur donnant le maximum de moyens pour qu’ils puissent apprendre » a-t-il rappelé.
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