Le Centre national de transfusion sanguine (Cnts) a signé avant-hier avec Plasmaprime « la lettre d’intention », qui ouvre les négociations, qui, si elles aboutissent, permettront au Sénégal de disposer de médicaments dérivés du sang pour traiter « certaines maladies comme l’hémophilie, les cancers, les déficits immunitaires etc. », nous apprend un communiqué reçu à la rédaction. Est aussi prévu, un plan de communication pour « augmenter le nombre de donneurs de sang ». Ces médicaments ne peuvent être obtenus qu’après fragmentation du plasma. Mais, n’ayant pas les moyens financiers et technologiques d’une telle opération, c’est pourquoi Plasmaprime propose au Cnts de lui fournir le plasma qui sera fractionné au Laboratoire de fractionnement et biotechnologies (Lfb) pour produire les médicaments dérivés. Lesquels seront retournés au Sénégal pour être utilisés. La coagulation du sang à livrer au Lfb commence en septembre 2010, selon le communiqué.
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