En marge de la cérémonie de clôture du camp de vacances au profit des enfants, Serigne Mansour Sy Djamil est revenu sur le problème des inondations. Pour mettre fin définitivement aux inondations, le guide religieux suggère la tenue des états généraux de l’Urbanisme et de l’Assainissement.S’attaquer aux racines du mal. Voilà le vœu de Serigne Mansour Sy Djamil pour faire face à l’épineuse et récurrente question des inondations. Profitant de son face-à-face avec la presse, le guide religieux a fait part de son vœu de tenir les états généraux de l’Urbanisme et de l’Assainissement. Ce, pour soulager les populations victimes des inondations. «Nous devons résoudre le mal des inondations une bonne fois pour toutes. Les exemples ne manquent pas. Voyez-vous, la Turquie et le Bengladesh vivent des inondations beaucoup plus dures que notre pays, mais ils ont su mettre sur place les mécanismes adéquats pour lutter contre les eaux pluviales. Le problème doit être saisi par les racines. Cela passe par l’adoption d’un plan d’urbanisme et d’assainissement. C’est pourquoi, je suggère la tenue des états généraux de l’Urbanisme et de l’Assainissement», déclare le marabout.
Serigne Mansour Sy Djamil dit en avoir discuté avec le Premier ministre lorsqu’il l’a reçu. Mais il a laissé entendre que cela s’inscrit dans une dynamique à long terme, parce qu’il faudra déplacer 33 000 familles. «Ce qui fait une population de plus de 150 000 habitants à reloger. C’est donc une nouvelle ville qu’il faudra construire pour un coût global estimé à 200 milliards de FCfa. Ne pouvant pas être construite du jour au lendemain, ces logements nécessiteront 5 ans de travaux», révèle-t-il. Conscient des moyens limités de l’Etat, le marabout appelle à l’union de tous les efforts pour la réussite de ces états généraux. «Nous savons que l’Etat ne peut pas tout faire. Et nous n’avons nullement la prétention de donner des leçons à qui que ce soit. N’empêche, nous restons convaincus qu’en mutualisant toutes nos capacités dans lesquelles, la presse a un rôle particulier à jouer, nous pourrons faire de sorte que les inondations ne soient plus sources de traumatisme pour les citoyens», conclut-il.
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