Les agents de la Brigade Mobile de Sécurité à Ziguinchor sont depuis un certain temps dans une colère noire. Et pour cause, selon nos sources, « il y a aujourd’hui une situation anarchique et des imperfections qui caractérisent la police de l’air et des frontières dans la région de Ziguinchor ».
Ziguinchor qui fait frontière avec la Gambie et la Guinée-Bissau, renseignent nos sources, mérite de disposer d’une police de l’air et des frontières. Mais «la direction de la Police de l’Air et des Frontières (DPAF) a plutôt mis Ziguinchor sous l’autorité du secteur transfrontalier de Tanaf qui est une petite bourgade de la région de Kolda. Nous sommes aujourd’hui coiffés par la région de Kolda. Et les éléments mis à sa disposition sont directement détachés de Tanaf depuis la région de Kolda pour occuper les secteurs frontaliers de Séléty, de Mpack et ceux maritimes de la région de Ziguinchor », regrette cet agent de la BMS qui a requis l’anonymat. Et comme si cela ne suffisait pas, dit notre source, «les éléments de la DPAF en service dans la région abusent parfois de leur autorité sur les personnes qui traversent les frontières, allant même jusqu’à transgresser les principes de libre circulation des personnes et des biens entre les pays membres de la CEDEAO ». Et nos sources de renchérir, «mieux, ils conservent les vieilles habitudes qui consistent à rançonner les personnes au moment de la vérification de leur identité en leur soutirant de l’argent». Jointe au téléphone, une autorité de la DPAF réfute cette accusation, avant de regretter cette grogne des agents de la police.
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