Il est semble difficile de dire avec exactitude le nombre de Sénégalais qui souffrent de la maladie du diabète au Sénégal. Cependant les estimations les plus constantes font état d’un nombre variant entre 200 et 300.000 sénégalais, soit entre 2 et 3 % de la population nationale. Ce sont là les révélations faite avant-hier par le Pr Nourou Diop, diabétologue. C’était à la rencontre organisée à Dakar par l’Association de soutien aux diabétiques (Assad). Selon le professeur Diop, ces statistiques montrent que le nombre de cas diagnostiqués ne cessent de plus en plus d’augmententer. D’ailleurs comme dans tous les pays monde, le constat est le même : le diabète est beaucoup plus fréquent chez les sujets âgés de plus de 40 ans. C’est dire que la maladie atteint plus les adultes que les sujets jeunes, a encore déclaré le Professeur Diop. D’où la nécessité de renforcer les moyens de lutte contre ce fléau en impliquant les organisations de la société civile dans l’action de sensibilisation des populations. Il a rappelé qu’il y a en fait deux types de diabètes.
Le type 1 atteint essentiellement les sujets de moins de 30 ans, qui ont besoin d’insuline pour toute leur vie tandique que le diabète de type 2 qui est le plus répandu puisqu’il concerne 90% des cas et dont les sujets atteints sont âgés entre 40 et 50 ans.
Pour le Professeur Diop, les sénégalais peuvent bien se prémunir contre cette maladie dite de l’opulence en accordant plus d’attention à leur hygiène alimentaire. Ainsi, il a invité les sénégalais à manger de moins en moins gras, de moins d’aliments trop sucrés et de rompre avec des comportements très amorphes qui favorisent le développement du diabète de type 2 partout dans le monde.
Au cours des travaux de la rencontre, le diabéte notamment chez des sujets jeunes, a retenu l’attention des spécialistes à cause des énormes difficultés liées à leur prise en charge médicale dans les régions. Car dans ces régions, il a été constaté un déficit criard de spécialistes, de manque d’efficacité du plan d’action de lutte contre la maladie et des difficultés liées à la décentralisation de la carte sanitaire.
Parlant de l’insuline, le Dr Leye, maître-assistant à Dantec a invité ses autres confrères médecins à prêter une attention particulière quant à la prescription des taux d’insuline à prendre par les patients.
Dans la même veine, le Dr Awa Kane, diabétologue a demandé avec insistance aux autorités que l’insuline soit disponible en quantité suffisante et de meilleure qualité sur toute l’étendue du territoire national.
Au cours des débats, les responsables de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna) ont tenu à rassurer les patients sur la disponibilité et l’accessibilité financière et géographique de l’insuline. Sur la qualité du produit, les responsables de la Pna semblent formels quand ils déclarent que tout médicament qui entre au Sénégal obéit à un contrôle strict. Ils ont réaffirmé que le Sénégal dispose d’un laboratoire de contrôle fonctionnel et efficace.
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