Pour un meilleur partage des connaissances, il sera procédé à des séances de « burds » dans les quartiers en préparation du Maouloud de cette année. Cette innovation de taille ne constitue qu’un retour à la philosophie du « burd » telle que voulue par Seydi Hadji Malick Sy.
L’organisation des « burds » de quartier constitue l’innovation du Gamou 2006 de Tivaouane. A travers cette décentralisation des « burds », il s’agit de toucher le plus grand nombre de fidèles. Parce que l’objectif recherché selon Habdoul hamid Sy est « de porter le message dans la vallée ». À travers ces manifestations, les initiateurs veulent montrer la triple vocation des séances de « burds », à savoir la dimension spirituelle, la dimension scientifique et la dimension sociale, souligne Abdou Aziz Kébé, membre de la cellule communication.
Différentes manifestations sont prévues dans des villes comme Dakar, Thiès, Louga etc. Les « burds » ont même commencé depuis jeudi dans les quartiers comme Dieuppeul, Thiaroye, etc., avec des projections des chapitres de « burds », des commentaires et des supports de films. Au cours des ces séances, les sujets développés sont relatifs au thème central retenu dans le cadre de ces « burds » : « le modèle prophétique dans la philosophie éducative d’El Hadj Malick Sy. » Selon les responsables de la cellule de communication, les « burds » offrent l’occasion de revisiter le legs du prophète à travers l’enseignement d’El Hadji Malick Sy.
« Les « burds » seront chantées en arabe, mais nous avons pensé à une traduction et à une transcription pour permettre à la majorité des personnes de comprendre le message développé », annonce M. Abdoul Aziz Kébé. D’ailleurs, révèle M. Sy « l’initiateur, en l’occurrence El Malick Sy, avait déjà songé à décentraliser le Maouloud. Il savait qu’on arriverait à une situation où toutes les personnes qui désirent se rendre à Tivaouane, ne pourraient pas se déplacer ».
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