Quelques jours après le vol perpétré au niveau du bureau du greffier de la 3ième chambre correctionnelle, les supputations vont bon train dans les couloirs du Bloc des Madeleines. Même, si la Dic mène discrètement son enquête, l’accusation est en train quant à elle d’être rejetée selon qu’on se trouve à un niveau des faits.
Des trois ordinateurs qui se trouvaient dans le bureau du greffier de la 3ième chambre correctionnelle du tribunal, deux ont été dérobés dans la nuit du mardi au mercredi 27 août dernier. Le troisième ordinateur qui n’a pas été subtilisé par le ou les malfaiteurs, ne fonctionne pas. Comment le ou les voleurs ont su que cet ordinateur ne marche pas ? Cela est la question qui brûle actuellement beaucoup de lèvres au niveau du bloc des Madeleines. Selon une source proche des faits, cette infraction ne peut être perpétrée que par un habitué des lieux, qui détient une clé du bureau et qui a mûri son forfait, car ayant fait passer les objets volés non pas, par la porte, mais par l’emplacement du climatiseur après l’avoir délogé du mur. Cet emplacement du climatiseur fait face à l’avenue Peytavin, si on l’en croit. Selon elle, il y a anguilles sous roches et le ou les malfaiteurs ont agi avec la complicité des responsables du bureau qui ne sont personne d’autres que Jules Gueye et Hamet Touré. La Dic chargée de diligenter cette enquête est en tout cas sur une piste bien précise à son avis. Selon une autre source, sous le sceau de l’anonymat, la responsabilité de ce forfait doit être imputée aux gendarmes du Palais car ayant pour mission de veiller sur la sécurité totale du Bloc des Madeleines aussi bien qu’à l’intérieur qu’à l’extérieur. « Les faits se sont passés la nuit en plus. Il n’y avait plus de personnels. Comment se fait-il alors que ces ordinateurs puissent disparaître avec toute la vigilance requise » déclare-t-elle non sans se poser la question de savoir « est ce que ces gendarmes sont en mesure de contrôler l’ensemble du palais ».
Poursuivant, notre interlocuteur indique que ces faits avaient cessé quand on avait transféré la sécurité du Palais à des agents privés. « Mais, depuis qu’on a renoué avec la tradition, ça recommence » martèle-il.
Les risques de pertes des dossiers d’audits de grandes sociétés nationales contenus dans ces deux ordinateurs volés sont très minimes cependant, d’après la même source, car en justice « chaque acte est reproduit en quatre exemplaires » et il ya aussi le primitif de l’audience. Le ou les voleurs n’ont donc pas encore gagné la bataille en dérobant ces unités centrales.
Ces faits ne sont pas une première à cet endroit. Des cas similaires sont révélés et signalés plusieurs fois au Bloc des Madeleine, avec la disparition du disque dur du procureur en 2006. De tels cas ont eu lieu également au niveau du casier judiciaire et au niveau du certificat de nationalité.
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