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SALY : A LA RECHERCHE D’UN EMPLOI DE BONNE - De jeunes filles livrées à leurs employeurs Toubabs

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SALY : A LA RECHERCHE D’UN EMPLOI DE BONNE - De jeunes filles livrées à leurs employeurs Toubabs
En cette période où l’Economie du Sénégal ne présente pas de perspectives reluisantes en matière d’emploi, Saly une station touristique située sur la petite côte enregistre tous les jours un afflux de jeunes Sénégalais à la recherche d’un emploi. Si les garçons y rencontrent moins de problèmes, tel n’est pas le cas pour les filles . Très souvent, elles n’ont pas le choix et acceptent tout ce qu’on leur propose. Pour une Sénégalaise respectable, trouver un emploi de bonne ou de gouvernante dans les nombreuses résidences à Saly n’est pas chose aisée. Non pas qu’elles manquent de qualification ou d’aptitude. Ces derniers critères cités ne sont pas décisifs aux yeux des potentiels employeurs. Qui, malgré les états de service professionnels probants proposés par les candidates à l’emploi, sont plus regardants sur la disponibilité des filles sénégalaises à satisfaire leurs moindres caprices jusqu’au… lit.

Avec le développement du tourisme intégré et l’éclosion des résidences pour accueillir le flux d’Européens désireux de visiter le Sénégal, Saly est devenu le lieu de convergence de beaucoup de jeunes filles Sénégalaises souvent à peine sorties de la puberté. Elles ont toutes un objectif commun : trouver un employeur, blanc de préférence dans les résidences. Ce phénomène connaît une hausse inquiétante. Tant la tentation de gagner beaucoup d’argent facilement et rapidement est répandue. Mais à quel prix ? Certains résidents Européens ayant la possibilité de recruter des bonnes sont moins exigeants sur le professionnalisme de la demandeuse d’emploi. Vicieux et pervers, ils encouragent ouvertement leurs bonnes à devenir leurs compagnes à tout faire. Face aux nombreuses demandes d’emploi et à la paupérisation croissante de la société Sénégalaise, une bonne liasse d’Euros suffit pour convaincre les plus réticents à partager le lit avec l’employeur pervers. Si la grande masse des jeunes filles succombe à la tentation, d’autres sûrement pleines de scrupules arrivent à s’arracher des griffes de leur employeur adepte de la débauche. Nafi est de celles- là. Elle témoigne de sa mésaventure. Venue à Saly à l’âge de 17 ans pour chercher du travail, elle a tapé à la porte de J.P résident Européen établi à Niakh-Niakhal. Ce dernier n’a pas mis beaucoup de temps pour l’embaucher. Si la première semaine a été sans histoire selon Nafi, les choses ont commencé à se gâter quand son patron, devenu subitement gentil et disponible, allant même jusqu’à la déposer chez elle le soir après le travail, s’est mis à tapoter ses fesses. Pis, un jour à l’heure de la sieste, J.P s’est installé sur le lit réservé à la bonne quelque part dans l’arrière-cour de la maison afin de tenter d’entretenir des rapports sexuels avec elle. Pour préserver sa virginité et sa probité morale, Nafi a choisi de perdre cet emploi. Quant à Elisabeth une autre domestique convoitée par son employeur , elle est retournée à Ndiaganiao pour apprendre la couture. Venue chercher un emploi chez un résident Toubab à Saly Koulang, après avoir discuté des prétentions salariales, l’Européen pervers jusqu’aux bouts des ongles lui a proposé la somme équivalente pour une… fellation de quelques minutes. D’autres jeunes filles moins scrupuleuses vivent purement et simplement en concubinage avec leur patron, ne retrouvant leur famille que pendant le week-end. À Saly, l’histoire de Nancy est connue de tous. Après avoir couché avec son employeur, elle n’a pas hésité après le décès de ce dernier à s’adonner à la même gymnastique horizontale avec son fils pour sauvegarder ses faveurs et avantages. Cette forme de prostitution clandestine n’est pas sans dangers pour ces jeunes filles. Toutes finissent par attraper le Vih ou par s’installer durablement dans une vie de débauche marquée par l’usage de la drogue et de l’alcool pour faire plaisir à son conjoint en attendant de se retrouver « sur le trottoir » lorsque ce dernier se sera lassé après que la fille a mis au monde un bébé métis.



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