Les agents de santé ont exprimé hier, mardi 6 juin leur colère en portant des brassards rouges. Ils dénoncent le non-paiement des primes de motivation du premier trimestre 2006. Le mot d’ordre de sit-in de 72 heures déclenché se poursuit jusqu’à vendredi. Ils menacent de durcir leur mouvement si l’Etat ne réagit pas pour une issue heureuse.
Les travailleurs des hôpitaux Aristide Le Dantec, Principal et de Abass Ndao obsevent un mouvement de grève depuis hier, mardi 6 juin et ce jusqu’à vendredi prochain. Ils dénoncent le non paiement de prme de motivation du trimestre 2006. Ils ont arboré, en signe de protestation, des brassards rouges. Un mouvement très suivi, selon les dirigeants des syndicats des travailleurs du secteur de la santé. Arona Diop, le porte-parole des travailleurs de l’hôpital Abass Ndao, a insisté sur la détermination du personnel à mener jusqu’au bout le combat, avec à la clé un plan d’actions. Il soutient que le sit-in d’hier, mardi, a causé des perturbations sur la programmation de la liste des malades qui devraient subir des interventions chirurgicales. Il en serait de même pour la vaccination des enfants, avec ses nombreux désagréments.
C’est la même athmosphère à l’hôpital Principal de Dakar où plus de 700 travailleurs ont participé au sit-in qui a duré deux heures. Ils étaient tous en brassards rouges pour manifester leur colère. Modou Niang, le responsable syndical, a déclaré que « le même scénario va se répéter aujourd’hui et demain si l’Etat campe dans sa position, avant de brandir la menace de passer à la vitesse supérieure, si les revendications ne sont pas satisfaites ».
Même son de cloche au niveau de l’hôpital Aristide Le Dantec, où les travailleurs de santé ont suivi le mot d’ordre déclenché dans les différents hôpitaux de Dakar. Le responsable syndical a soutenu que le sit-in a été largement suivi et que les fonctionnaires étatiques ont même apporté leur soutien à la lutte.
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