Société africaine de raffinage : Le personnel dénonce un malaise social

Après la restructuration de la Société africaine de raffinage qui a redonné espoir quant à l’optimisation des activités de la société, les travailleurs dénoncent d’autres maux. Une situation de malaise qui, note-t-on, peut annihiler tous les efforts consentis pour remettre la Sar en marche. Dans une déclaration signée par le collège des délégués de la société, les travailleurs étalent les dysfonctionnements. Le rachat et le solde de la dette Sar au niveau de Bnp Paribas, les problèmes dans l’approvisionnement de brut, les problèmes de trésorerie, le non-paiement des heures supplémentaires, congés et autres primes, la suppression de la main d’œuvre journalière, le problème de management, etc., sont autant de griefs soulevés par les agents.

‘Cette situation de malaise conduit aujourd’hui le personnel de la Sar à demander aux autorités de prendre leurs responsabilités face aux efforts consentis par l’Etat (…) pour l’extension et la modernisation de la Sar faute de quoi tout le processus de redressement de la Sar sera voué à l’échec. Un plan d’actions est mis en place pour l’atteinte de ces objectifs et quel qu’en sera le prix’.

Dans une première déclaration diffusée au mois de juin dernier, les travailleurs dénonçaient ces mêmes dysfonctionnements. Ils exigeaient, par ailleurs, ‘la mise à disposition au collège des délégués du rapport d’audit sur la gestion (des) assurances et (avaient décidé) de commettre un avocat pour (se) constituer partie civile en vue de la reconstitution des fonds détournés qui devraient servir aux indemnités de fin de carrières’.