"Le Président de la République, dans sa générosité légendaire, a bien voulu accorder une assistance financière de Dix Millions (10 000 000) de francs CFA comme en attestent la décharge, par lui signée et le crédit du compte N° 01036758-01-A ouvert à cet effet à la CNCAS, le 12 juin 2008", à Kéba Diop. C’est la réaction de la Présidence, par la voix de son directeur de cabinet politique, Babacar Gaye.
Le directeur de cabinet politique en veut pour preuve un courrier en date du 05 Aout 2008, dans lequel Kéba Diop reconnaît que la somme de dix Millions de francs qui lui a octroyée "dépasse largement les arriérés du (sic) permanence et vraiment sa (sic) ne peut pas payer mes dettes et reprendre une vie normale".
Mais que sensibilisé sur l’affaire Kéba Diop, le Chef de l’Etat "a instruit de trouver une solution heureuse à ses problèmes", au directeur de cabinet politique.
Babacar Gaye rappelle qu’en vérité, "depuis Novembre 2007, Monsieur Diop réclame aux instances du PDS le payement de ses arriérés de loyer qui se monteraient, selon son décompte, à Un Million Cent Soixante Huit Mille (1 168 000) francs".
Le Palais a versé 10 millions malgré le fait que "Monsieur Diop a ajouté à ses doléances ses propres dettes contractées auprès du Crédit Mutuel de Ziguinchor et les arriérés de loyer qu’il devait lui-même à ses bailleurs ; au total, moins de cinq millions de francs".
Selon des sources proches de la Caisse nationale de crédit agricole (Cnca), la somme de 10 millions a effectivement été déposée dans le compte de l’intéressé (N°01036758-01A) précisément à l’agence dakaroise de ladite banque, à la date du 12 juin 2008.
Les mêmes sources citent le nom de deux témoins, le directeur de la sécurité publique et l’officier principal, chef de l’arrondissement du Plateau qui ont rendu visite à la clinique Brévié de l’hôpital Principal de Dakar, à Kéba Diop, alors qu’il sortait de sa première tentative de suicide
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