Le tournage d'un film sur le Khalife général des mourides, El Hadji Bara Mbacké lors de la pose de la première pierre de la grande mosquée de "Gouye mouride" par un ancien basketteur américain, “parrainé” par Me Abdoulaye Wade, suscite la polémique au sein de la famille réligieuse à Touba. Ainsi, le mouvement des marabouts libéraux Mbacké-Mbacké n'a pas hésité à crier pour dire “halte à la profanation de leur guide” et indexe "leur "secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade. Ce dernier est perçu comme étant le commanditaire et l’instigateur d’un dangereux film.
Le mouvement des marabouts Mbacké-mbacké libéraux de Touba est sorti, à nouveau, pour se prononcer sur la situation politique, économique et culturelle qui prévaut actuellement au Sénégal. En effet, les marabouts Mbacké-Mbacké se sont réunis mercredi dernier chez Serigne Cheikh Mbacké Bara Doli pour se prononcer sur le tournage d'un film qui met en exergue le khalife général des mourides. Ce film serait pris, lors de la pose de la première pierre de la mosquée "Gouye mouride" à Dakar par le Khalife lui-même, en présence du président de la République. A en croire le porte parole du jour, Serigne Modou Bousso, Me Abdoulaye Wade est en passe de dénaturer le concept du mouridisme dans le monde à travers ce film qui est une profanation du guide réligieux des mourides, la plus grande confrérie du Sénégal. Pour Serigne Modou Bousso, un ancien basketteur américain est le réalisateur de ce film qui sera bientôt diffusé par les chaines américaines. Car, soutient-il, l'Américain qui était entre Me Wade et le Khalife des mourides lors de la pose de la première pierre avait été choisi par Me Abdoulaye Wade pour filmer l'évènement qui sera monté et vu aux Etats-Unis d'Amérique. Se prononçant sur le Monument de la Renaissance, le mouvement des marabouts Mbacké-Mbacké dénonce les milliards dépensés pour la construction de ce monument. "Ils disent que c'est 16 milliards de francs CFA mais la construction dépasse largement la somme annoncée" martèle le porte-parole du jour. Avant de soutenir que la priorité est ailleurs car les sénégalais souffrent des délestages de la Sénélec, du chomage des jeunes et du coût élevé de la vie entre autres nécessités.
Article paru dans La Voix Plus
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