Pour exiger le paiement immédiat des bourses, les nouveaux étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis ont barré la route nationale n°2.
Le village de Sanar a connu avant-hier une ambiance inhabituelle du fait d’un mouvement d’humeur des nouveaux bacheliers de l’université Gaston Berger qui, à l’aide de barricades faites de branches d’arbre, ont bloqué, vers 17 heures la circulation sur la route nationale n° 2 à hauteur de la grande porte d’entrée de l’institution.
Pendant une heure d’horloge, les étudiants ont bloqué la circulation pour exhorter les anciens étudiants à faire en sorte qu’on paie les bourses.
« Depuis six mois, nous n’avons pas perçu nos bourses. On nous a dit que l’argent est là, mais nous n’arrivons pas encore à entrer en possession des fonds parce que nous avons des problèmes avec les anciens étudiants à propos des modalités de paiement des bourses, nous avons donc bloqué la circulation pour nous faire entendre », confie Ibrahima Deh, un des responsables du mouvement des nouveaux étudiants.
Du côté du centre régional des ?uvres universitaires de Saint-Louis (CROUS), le directeur administratif et financier Moussa Niang soutient que « l’argent est disponible ». Mais, a-t-il rappelé, « ce sont les anciens étudiants qui s’occupent du programme de paiement des bourses. Nous avons été obligés d’intervenir à la dernière minute pour décanter la situation en invitant les jeunes manifestants à lever le blocus et à reprendre les négociations avec leurs anciens ».
Donc, a poursuivi M. Niang, le CROUS n’est pas responsable du retard de paiement des bourses. « En tant que responsables du CROUS et avec l’appui du secrétaire général de l’UGB M.Sonko, nous oeuvrons dans le sens de l’harmonisation des positions de l’ensemble des étudiants pour le paiement des bourses dans les plus brefs délais. Le régisseur des bourses n’attend que les instructions nécessaires au paiement de ces bourses ».
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