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Un éleveur récolte plaintes et litige sur deux des 45 terrains reçus de son père adoptif

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Un éleveur récolte plaintes et litige sur deux des 45 terrains reçus de son père adoptif
Dame N. est un éleveur. Il a reçu de son père adoptif, un certain Marines B., un lot de 45 terrains situé à la Cité Socabeg, à Tivaouane Peul où il réside. Deux des parcelles, dont l’un faisait déjà l’objet d’un litige, lui valent aujourd’hui des plaintes à la DIC pour escroquerie et abus de confiance.

Amie D. et Maïmouna D. sont les plaignantes. La première impute au mis en cause un préjudice 3 millions 520 mille francs CFA. La seconde, estime avoir été grugée de 3 millions.

Cette dernière plainte concerne également Mohamed F., un technicien en bâtiment, qui aurait servi d’intermédiaire dans la transaction douteuse.   

Décharge suspecte

Courant 2022, Maïmouna D. fait part à Mohamed F. de son souhait d’acquérir un terrain. Ce dernier lui apprend que Dame N. en dispose à la Cité Socabeg. Il précise que les parcelles sont de 150 m2 et valent 4,5 millions l’unité. Après une visite sur le site, la plaignante en choisit une pour laquelle elle verse, via Mohamed F., un acompte de 3 millions.

Lorsqu’elle constate un écart de 500 000 francs CFA entre son acompte et celui inscrit sur la décharge que Dame N. était supposé avoir délivré, la plaignante interpelle ce dernier. Le vendeur lui apprend d’abord que le prix du terrain est de 2,5 millions (et non 4,5) et que Mohamed F. ne lui a remis que 1,9 million en guise d’acompte. Ainsi se croit-il en droit de lui réclamer le reliquat de 600 000 afin de lui permettre d’entamer la procédure de mutation.

Dame N. a confirmé ces propos lorsqu’il a été convoqué et entendu à la DIC à la suite de la plainte déposée contre lui.

Interrogé à son tour par les enquêteurs, Mohamed F. admet que le prix du terrain était fixé à 2,5 millions. Ce qui veut dire qu’il l’a majoré de 2 millions. Ce surplus représenterait-il sa part dans l’opération ? Nos sources ne donnent pas d’indication en ce sens.

Délai de dix jours

Toutefois, Mohamed F. assure qu’il comptait régler le reliquat du prix de base de la parcelle (2,5 millions) après mutation, mais découvrira que le terrain faisait l’objet d’un litige. Il saisit le parquet de Dakar contre Dame N. car, d'après ses dires, la plaignante lui exigeait la restitution de ses fonds à travers une plainte au commissariat de Pikine.

D’après nos informations, Dame N. (1,9 million) et Mohamed F. (1,1 million) se sont engagés à rembourser à Maïmouna D. ses 3 millions, dans un délai de dix jours. Proposition acceptée par la plaignante, représentée par son frère durant toute la procédure.

C’est en apprenant l’arrestation de Dame N. que Amie D., représentée par son époux, Malick F., a saisi à son tour la DIC d’une plainte pour les mêmes délits (escroquerie et abus de confiance). La plaignante déclare que le mis en cause lui a proposé à 4 millions 920 mille francs CFA un terrain de 150 m2 à la Cité Socabeg et qu’elle s’est acquittée d’un acompte de 3 millions 520 mille francs CFA.

À la suite du versement du montant en question, Dame N. l’autorise à entamer les travaux sur le site en attendant le versement du reliquat.  Mais quelques jours après qu’elle a lancé son chantier, le vendeur la somme de le suspendre pour lui permettre de «régler certains détails», suivant l’expression employée dans la plainte. Mais depuis lors, affirme la plaignante, Dame N. n’a pas fait signe de vie.

DSCOS de Rufisque

Interrogé par les enquêteurs, le mis en cause souligne d’abord que la parcelle ne fait pas l’objet de litige. Certes, indique-t-il, une procédure judiciaire l’avait opposé à un certain O. Diédhiou dont le terrain violait le sien.

Après avoir eu gain de cause en première et en deuxième instance, il déclare avoir été en attente de l’exécution du jugement et des ordonnances. C’est ainsi que le commandant de la DSCOS de Rufisque lui a demandé de suspendre les travaux sur le site. Une injonction qu’il a répercutée à la plaignante.

Pour montrer sa bonne foi, il propose de conduire Amie D. auprès du commandant de la DSCOS de Rufisque pour confirmation de sa déclaration.

Manifestement convaincu par ces explications, la plaignante se désiste de sa plainte et déclare préférer récupérer le terrain en question.  

Malgré tout, Dame N., en compagnie de Mohamed F., a été déféré au parquet vendredi 11 août pour escroquerie et abus de confiance.


1 Commentaires

  1. Auteur

    Risque élevé

    En Août, 2023 (11:44 AM)
    Pour construire a tivaone peul vaut mieux ne pas être cardiaque, trop trop de problèmes... Endroit très risqué....
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