Vivre Ensemble de Mbour : Avec 103 enfants en charge, les responsables de la pouponnière appellent à l'aide
L'entretien des 103 enfants qui vivent à la pouponnière Vivre ensemble de Mbour coûte très cher.
Placés sous ordonnance de garde provisoire (OGP) par le juge, les enfants de la pouponnière ne vivent que de dons.
Impacté à cent pour cent, par la pandémie, les dons se font rare à la pouponnière qui croule sous le poids d'une demande forte en vivres.
En dépit des dons qu'elle reçoit de bonnes volontés, la non assistance de l'État se fait aussi ressentir. D'ailleurs, suite à leur appel à l'aide, la pouponnière a reçu un don de la part des Alumnis des anciens stagiaires sénégalais en Corée du sud (Alasco).
Avec 103 enfants, l'entretien de ces chérubins coûte très cher, insiste Oumar Gaye, coordonnateur de la pouponnière.
Après avoir lancé plusieurs demandes d'aide, les responsables de la pouponnière ont été reçus en audience par le ministre de la Femme.
"L'Etat doit s'impliquer davantage dans la gestion et cette pouponnière qui ne compte que des enfants sénégalais. Nous avons des factures d'eau et d'électricité, sans compter la charge des salaires du personnel", soutient Oumar Gaye.
Mme Fama Cissé Thiam, présidente des alumnis des anciens stagiaires sénégalais en Corée du sud (Alasco) interpelle les bonnes autorités à venir en aide à la pouponnière. Elle a remis un lot de vivres aux responsables de la pouponnière.
"Nous avons fait le tour de la structure et nous en sommes sortis émus. Les moyens ne sont pas très importants mais nous avons vu des gens très dévoués. C'est noble de contribuer au bon fonctionnement des pouponnières, des daras et autres. Nous invitons les bonnes volontés à venir soutenir cette structure", plaide Mme Cissé.
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