Dakar, 4 fév (APS) - L’Etat togolais a porté plainte jeudi à Paris contre la Confédération africaine de football (CAF) et contre un groupe rebelle du Cabinda, suite à l’attaque meurtrière perpétrée en janvier dernier dans cette enclave contre l’équipe les Eperviers, rapporte le site Internet du quotidien sportif français l’Equipe visité à l’APS.
Citant une source judiciaire, l’Equipe rapporte que cette plainte, avec constitution de partie civile, vise le groupe rebelle du Cabinda, les Forces de Libération de l’Etat du Cabinda (FLEC) qui avait revendiqué l’attaque contre le bus transportant l’équipe togolaise, ainsi que la CAF et son président Issa Hayatou.
A l’initiative du Togo et des ayants droit des deux personnes tuées au cours de l’attaque, cette plainte vise les chefs d’accusation suivants : "actes de terrorisme, assassinats et complicité d’assassinats, atteinte involontaire et volontaire à la vie d’autrui et exposition d’autrui à des risques de mort et blessure".
La justice française va déterminer si elle est compétence pour enquêter sur cet attentat qui n’a pas fait de victime française, a indiqué la source judiciaire au site du quotidien sportif français.
Le comité exécutif de la CAF a décidé vendredi, à l’issue de son comité exécutif, de suspendre l’équipe nationale du Togo pour les deux prochaines éditions de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).
Une amende de 50.000 dollars US (environ 24 millions de FCFA) a été également infligée à la Fédération togolaise de football (FTF) par la CAF, se fondant sur l’article 78 du règlement de la CAN 2010.
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