Que signifie le “blitz“ et l’épreuve “Elite“ ? Quelles sont les différentes épreuves des championnats du monde de Scrabble ? Comment un journaliste peut-il couvrir un événement d’une dimension internationale de cette discipline ?
Ce sont là autant de questions face auxquelles, le comité d’organisation des 37emeschampionnats du monde de Scrabble prévus à Dakar du 18 au 25 juillet à Dakar, a tenu à préparer les journalistes. C’était dans le cadre d’une session de formation organisée hier, 21 mai, à l’hôtel Indépendance, en perspective de ces joutes mondiales.
Dakar sera la capitale du scrabble mondial. En effet pour la deuxième fois après 1990, la Capitale sénégalaise va abriter du 18 au 25 juillet prochain, les joutes internationales des jeux de l’esprit. Conscient de l’importance de l’événement et soucieux d’une meilleure couverture, le comité d’organisation mis en place à cet effet, a tenu une session de formation à l’intention des journalistes. L’atelier s’est tenu hier, lundi 21 mai, à l’hôtel Indépendance. Abdoulaye Ndiaga Sylla, Directeur de publication de Sud quotidien et chargé de cours à l’Institut supérieur de l’information et de la communication (Issic), Boubakar Mané, Trésorier général de la Fédération sénégalaise de Scrabble (Fss) et Zygmunt Gruchot, président du Comité de rédaction du Guide d’Organisation et d’Arbitrage de la Fédération internationale de scrabble Francophone (Fisf) ont, à l’occasion, gratifié les reporters de leurs expériences.
Abdoulaye Ndiaga Sylla a rappelé dans ce cadre à ses jeunes confrères, tout le “privilège“ pour un journaliste de couvrir un événement mondial surtout quand il se déroule chez lui.
Le Directeur de publication de Sud quotidien a en effet axé sa communication sur l’importance dans ce cadre de collecte et le traitement de l’information. “La première chose selon lui, c’est l’équation des moyens“. “Il faut que les Rédactions mettent les journalistes dans de bonnes conditions de travail avec des moyens financiers mais aussi logistiques parce que, argue-t-il, nous sommes dans un monde de compétition et de vitesse“.
Il affirme qu’il faut nécessairement également une certaine expertise. “L’événement étant programmé, le journaliste doit alors se préparer en conséquence“, soutient Abdoulaye Ndiaga Sylla qui insiste sur la phase de la pré-collecte devant exiger des Reporters un “bon back-ground“.
L’éminent chroniqueur sportif a également conseillé les journalistes de la presse écrite de chercher à faire “plus“ que leurs confrères de l’audiovisuelle. Il a cependant fustigé à l’occasion le recours à outrance aux consultants qui souvent, fait-il remarquer, prêchent pour leur chapelle et supplantent les journalistes au niveau du temps d’antenne.
Quant à Boubakar Mané, lui est revenu sur l’historique du Scrabble et la naissance de la Fisf qui regroupe aujourd’hui 24 associations, sur les quatre continents (Amérique, Europe, Afrique et Asie –Moyen-Orient-). Le trésorier de la Fss a aussi parlé des formules de jeu mais aussi des épreuves des championnats du monde qui sont au nombre de six. Il s’agit de l’élite (épreuve la plus prestigieuse). Elle se joue en sept parties : trois parties en trois minutes de réflexion par coup et quatre parties en deux minutes de réflexion par coup.
Le Blitz qui se joue en quatre parties avec une minute de réflexion par coup. Des paires et le championnat du monde Classique qui est une nouveauté introduite, il y a deux ans en plus des Open Duplicate et Classique.
Enfin, l’expert français pour sa part a axé son intervention sur les exhibitions des championnats du monde, notamment le défi mondial, celui des jeunes et le topping.
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