Délocalisation de la lutte dans la sous-région : Gaston Mbengue prêt à prendre le risque pour l’année prochaine

Le promoteur Gaston Mbengue a déclaré hier au téléphone, son intention de délocaliser la lutte dans la sous-région pour permettre aux ressortissants Sénégalais et autres Africains qui ont attrapé le virus de la lutte de vivre intensément leur passion.

Les ressortissants Sénégalais de la sous-région peuvent se frotter les mains. Et pour cause, Gaston Mbengue a déclaré hier au téléphone qu’il envisagerait de délocaliser au mois de juin prochain, certains de ses combats au profit des Sénégalais et autres Africains qui ont mordu à l’hameçon de la lutte avec frappe. « J’ai été conforté à cette idée par les ressortissants Sénégalais qui vivent au Cameroun. Car, lors de mon passage dans ce pays pour les besoins de la rencontre entre le Cameroun et le Sénégal, beaucoup de Sénégalais m’ont supplié de leur organiser au Cameroun de grandes affiches de la lutte avec frappe », a-t-il soutenu au téléphone. Soulignant que ces derniers lui ont fait savoir que chaque dimanche, ils élisent domicile chez un des ressortissants pour regarder ensemble la lutte retransmise dans les chaînes de télévision sénégalaises. Répondant à une question relative aux moyens appropriés pour organiser les combats à l’extérieur du pays, Gaston Mbengue pense, « il faut savoir prendre des risques parfois ». « Mais auparavant, je ferais plusieurs voyages pour sillonner tous les pays ciblés afin de discuter avec leurs autorités de la faisabilité d’un tel événement », a-t-il encore expliqué. Remarquant que même les Sénégalais du Mali l’ont supplié à plusieurs reprises de leur offrir une affiche alléchante. « La lutte dépasse nos frontières. D’ailleurs, le Figaro a écrit des choses intéressantes sur la lutte avec frappe. Cela a dû marquer les esprits en France, c’est pourquoi la télévision française (TF1) va ouvrir une fenêtre sur la lutte sénégalaise dans une de ses émissions dénommée 7 à 8. « Cela permettra à la lutte avec frappe d’être vulgarisée en Europe », ajoute-t-il. Et par ce biais, attirer d’autres sponsors dans la besace des promoteurs.

Thierno Assane Bâ