Le Sénégal n’aura que deux représentants dans les prochaines compétitions africaines des clubs : un en Ligue des champions (la Linguère de Saint-Louis déjà sacrée championne nationale) et un en Coupe de la confédération (le futur vainqueur de la coupe du Sénégal). Depuis 2004, le Sénégal était du lot des 12 pays censés avoir des championnats nationaux assez compétitifs pour placer deux équipes dans les compétitions majeures des clubs de la CAF.
Il était en très bonne compagnie, aux côtés de l’Egypte, de la Tunisie, du Maroc, de l’Algérie, du Nigeria, du Ghana, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique du Sud, de l’Angola et de la RD Congo. Cette hiérarchie était basée sur un classement indiciaire à partir des performances réalisées sur le continent par les clubs représentants de tous les pays affiliés à la Confédération africaine de football.
Et le Sénégal devait de figurer dans le Top 12 africain essentiellement à la compétitivité de la Jeanne d’Arc avec une finale de la coupe des vainqueurs de coupe en 1998 et une présence assez assidue en phases de poules de la Ligue africaine des champions en 2000, 2002 et même une demi-finale en 2004. Le Ndiambour avait également aidé à apporter quelques points dans la corbeille sénégalaise. Depuis, pas grand-chose, si bien qu’à partir de la prochaine saison et pour quelque temps encore, il faudra faire avec le strict minimum.
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