En fin de contrat dans un an, Kylian Mbappé (24 ans, 43 matchs et 41 buts toutes compétitions cette saison) a confirmé sa volonté de ne pas lever l'option d'une saison supplémentaire avec le Paris Saint-Germain. Pour Jean-Michel Larqué, les dirigeants du club de la capitale ont eu tout faux avec l'attaquant français.
"Ce sont des suceurs de roue, ce sont des suiveurs de roue au Paris Saint-Germain. Les dirigeants n’ont aucune prise là-dessus. Pour eux, comme les choses n’arrivent jamais, cela ne pouvait pas arriver. C’est d’une simplicité enfantine. (...) Après, Kylian Mbappé, il les fait et il les défait. Cela concerne évidemment la situation de Mbappé au Paris Saint-Germain, mais quel signal pour les joueurs qui éventuellement voudraient signer et se rendent peut-être compte qu’au mois d’août ou le suivant, il n’y aura plus Mbappé, Messi ou Neymar ? Vous pensez que Bernardo Silva, cela ne lui trotte pas un petit peu dans la tête quand il voit que tous les grands joueurs quittent le navire ? Le signal et les dirigeants sont totalement ridicules", a indiqué l'ancien joueur de Saint-Étienne sur RMC.
"Nasser Al Khelaïfi, depuis que c’est devenu la pièce maîtresse, j’ai l’impression que le Paris Saint-Germain, c’est une entreprise de peinture, pas d’artistes peintres, de peinture où il n’y a qu’un pot de peinture : le vernis. Il n’y a que cela. Et sur les meubles qui sont vermoulus, on fout une couche de peinture de Messi, une couche de vernis de Neymar et on ne progresse pas. Et à la sortie, ils sont pieds et poings liés avec un joueur, un seul joueur, Kylian Mbappé", a poursuivi le consultant.
"Tout est du bling-bling. Prenez d’autres exemples de joueurs majeurs comme De Bruyne. Est-ce que c’est la même musique tous les ans à Manchester City ? Benzema, c’est la musique tous les ans au Real ? Lewandowski, cela a été la musique au Bayern où il est resté pendant des années ? Il n’y a qu’au Paris Saint-Germain où il n’y a qu’un joueur qui fait et défait la politique du club, a insisté Larqué. Il n’y a pas de bonne solution. Il s’en va cette année, c’est le désert de Gobi. Ou il repousse son départ à l’année prochaine et ce sera le désert de Gobi."
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