Au niveau de cette artère comme dans beaucoup d’autres villes dans la ville, des sirènes et klaxons de véhicules ont retenti. Ils sont concurrencés par le rythme fétiche du « Jambadong » qui a le don de faire bouger tous les Mbourois. Des voisins et amis de la famille du coach des Lions ont fait des témoignages sur l’homme en lui souhaitant une bonne continuation avec son groupe. Ils ont parlé de relations de bon voisinage et de solidarité.
Des vieilles femmes sont venues dire que c’est un homme de bien. Elles demandent au bon dieu de ne pas ternir leurs espoirs. Elles désirent voir Abdoulaye Sarr rentrer avec la Coupe d’Afrique. Amadou Marcel Sarr, sociétaire de l’école de Football Gallo Mbodj et fils de l’entraîneur des Lions nous a confié que, « Le premier but de la Guinée a fait très mal. Mais, grâce aux prières et avec l’aide du bon Dieu, nous avons gagné le match. Je pense In challah que le Sénégal ramènera la Coupe. »
Les supporters mbourois, qui, la veille de la rencontre étaient en grande partie frileux sur les pronostics, ont commencé à croire à des exploits futurs. Le doute qui les habitait a fini par être vidé. En début de soirée, des personnes sont venues au niveau de la station locale de Sen radio pour faire-part de leur joie et de leur soutien à l’endroit des Lions. Certains donnant raison au coach qui a fini par trouver la bonne combinaison pour vaincre l’impressionnante équipe de Guinée, le Sily National.
En somme, la mobilisation d’hier n’est pas encore comparable aux foules délirantes de la Can 2002 et de la Coupe du monde 2002. Une époque où l’avenue Demba Diop vibrait au rythme des exploits des Lions avec une foule arborant des tissus, bandeaux, drapelets aux couleurs nationales.
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