SUITE DE LA DÉFAITE DES LIONS : Batailles rangées chez le 12é Gaïndé de Tamalé

Les dégâts collatéraux de la défaite des Lions face aux Angolais commencent à se faire ressentire. Du moins du côté de Tamalé, l’après match n’a pas été de tout repos. Les supporters sénégalais se sont singularisés dans ce pays-hôte par des batailles rangées, d’insultes et autres injures qui ont fortement perturbé le calme apparent qui singularise cette localité de Tamalé.

Les Sénégalais ne sont pas contents de leur équipe nationale. Celle-ci ayant longuement nourri des espoirs vers un second tour dans cette Can 2008 voit son rêve se transformer en désillusion. Une telle désillusion qui ne semble pas plaire et pas du tout au 12é Gaïndé qui s’est fortement déplacé du côté de Tamalé. Hier quelques secondes après le coup de sifflet final de l’arbitre algérien, la tension est montée d’un cran. Les insultes ont commencé à fuser. Les critiques et autres oppositions à se faire jour. Chacun y allant de son savoir « tire sa conclusion ». Mais cela ne s’arrêtera pas là.
Entre les supporters sénégalais venus de tous les horizons du pays et même des pays limitrophes (nourris et blanchis par les autorités) c’est la débandade. Personne n’écoute plus personne. Les uns menacent même de bloquer le bus des Lions qui sont longtemps restés dans les vestiaires avant de sortir le regard anxieux et la tête baissée. Pourtant là aussi, certains insultent à visages découverts. Mais Diouf, Niang et les autres sachant « avoir tort », n’ont rien fait. Pourtant le plus grave était à prévoir là-bas au niveau du site d’accueil. Arrivés à ce niveau, les esprits se sont surchauffés. Les uns, qui étaient pour un respect strict de l’esprit du sport et qui suppliaient d’accepter ce résultat de 3 à 1, feront face à l’autre camp qui ne pouvait accepter cette humiliation grave. Aussi, il s’en suivra des discussions qui de plus en plus, ont dégénéré en batailles rangées.
Toutes les tentatives pendant de longues minutes pour réconcilier les uns et les autres ne serviront pas à grand-chose. Les cœurs étaient lourds. Les plus anciens mettent leur sagesse pour tenter d’éviter l’irréparable entre ces jeunes « Dakarois » prompts pour un rien à se « surchauffer ». Pendant presque toute la nuit, la fête qui était prévue avant le départ au stade où personne n’imaginait cette défaite s’est finalement terminée en queue-de-poisson. Le Sénégal n’a jamais autant déplacé de supporters lors d’une Can que durant celle-ci. Mais hélas, il faudra (sauf surprise), espérer la prochaine Can qui sera organisée en Angola en 2010