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25 Commentaires
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En Août, 2023 (19:25 PM)Reply_author
En Août, 2023 (19:31 PM)Rte
En Août, 2023 (20:43 PM)Bureau numéro 1, nombre de suffrages valablement exprimés 465, ont obtenu
Coalition Sonko ou soutenu par Sonko : 375
Bougane : 27
Tahirou Sarr : 16
BBY : 7
Khalifa Sall : 2
Idy 3
Karim 1
Reply_author
En Août, 2023 (23:00 PM)Camus
En Août, 2023 (19:09 PM)Reply_author
En Août, 2023 (19:33 PM)Reply_author
En Août, 2023 (19:41 PM)Reply_author
En Août, 2023 (19:43 PM)Quand un homme aspire à diriger un pays de 18, 375 millions d'habitants, c'est pas honnête de traîner ses pieds dans un bordel en pleine nuit pendant un couvre-feu, alors qu'on a déjà endossé une banière d'un élu de La République en étant Député.
Reply_author
En Août, 2023 (19:56 PM)Reply_author
En Août, 2023 (21:09 PM)Reply_author
En Août, 2023 (21:39 PM)Reply_author
En Août, 2023 (22:11 PM)Jaraf Walf
En Août, 2023 (19:26 PM)Citoyen
En Août, 2023 (19:29 PM)Reply_author
En Août, 2023 (20:30 PM)Joe
En Août, 2023 (20:02 PM)Le peuple défendra sonko
Reply_author
En Août, 2023 (06:45 AM)Je prefere un Etat fort a la limite autoritaire a l'anarchie. Je vous rappelle que nous parlons du Senegal qui est dans une sous region tres instable avec la presence des djihadistes et des copus d'Etat rampant (Burkina, Mali, Guinee, Niger....next?). Depuis 1960 le Senegal a connu une certaine stabilite intitutionnelle (nonobstant 1962 avec le gouvernement de Mamadou Dia). L'actuel President a choisi de ne pas briguer un second mandat alors que la consttituion le lui permet. Alors dans ce cas precis que voulez-vous?
Un homme politique qui ne respecte rien sauf ses fantasmes. Donnez moi des qualites de Sonko qui feront de lui un futur President du Senegal (il ne respecte pas le couvre feu, il frequente une place qui est supposee fermee durant ce couvre feu, il menace les magistrats avec une liste, des generaux de l'armee, il insulte des Presidents ses futurs collegues dans les instances de la sous region, il fait l'apologie des coups d'Etat dans la sous region...etc). C'est cela la vision de celui qui aspire diriger le Senegal. Quel leadership!!!!
Quantbusiness
En Août, 2023 (21:01 PM)Mbeur Dof
En Août, 2023 (20:58 PM)Ibsondiop
En Août, 2023 (21:24 PM)Steve Bioko, la conscience noire
par Augusta Conchiglia, 11 septembre 2007
Le 12 septembre 1977, à 31 ans, Steve Biko mourait, seul, dans une cellule de la prison centrale de Pretoria (Afrique du Sud), d’une lésion cérébrale. La photo de son cadavre gisant à même le sol, nu, couvert de plaies et d’ecchymoses fit le tour du monde grâce au journaliste britannique qui fut aussi son ami, Donald Woods, auteur de sa biographie la plus complète (1979). Arrêté le 21 août à Port Elisabeth, près de sa ville natale où il était assigné à résidence après des mesures de bannissement, Biko fut amené dans les locaux de la police de sécurité de la ville et interrogé à son quartier général. Roué de coups à plusieurs reprises, enchaîné et totalement dévêtu, il était dans un état déjà très grave le 7 septembre, reconnaîtront plus tard les autorités dans un rapport qui accuse les médecins de n’avoir pas décelé les « lésions neurologiques » causées par « une chute accidentelle »... Il fallut attendre le 11 septembre pour que l’on recommande son transfert immédiat à l’hôpital. La police choisit celui de Pretoria, 1 200 km plus loin. Dans un état comateux, Steve Biko fut transporté jusqu’à la capitale dans l’arrière d’une jeep, toujours nu, à même le plancher. Son décès, pour lequel les autorités donnèrent jusqu’à huit versions différentes, fut constaté le lendemain.
Le leader charismatique du mouvement de la Conscience noire devint alors le symbole de la résistance contre l’apartheid, un des grands martyrs d’Afrique du Sud. Sa renommée atteint l’Occident — où chansons et film à succès lui furent consacrés — dépassant largement celle de Nelson Mandela à l’époque. Les liens de ce dernier avec le Congrès national africain (ANC), organisation taxée de « marxiste », voire de « pro-soviétique », avaient considérablement réduit, guerre froide oblige, les cercles qui relayaient en Europe et plus encore aux Etats-Unis la campagne de l’ANC pour la libération de celui qui allait devenir une icône mondiale à la fin des années 1980.
Né en 1946 à Ginsberg, une township noire près de King William’s Town (Eastern Cape), Stephen Bantu Biko grandit dans une atmosphère de révolte : son père Mzimkhayi fut tué par un policier blanc lors d’un rassemblement militant le 12 septembre 1951. Après une scolarité marquée par des actes de défiance et d’insoumission qui lui valurent d’être expulsé du secondaire, Biko fit ses premières armes politiques à l’université de Durban, où il put s’inscrire dans la section « non européenne » de la faculté de médecine. Actif dans un premier temps au sein du syndicat des étudiants crée par les Blancs libéraux, l’Union nationale des étudiants sud-africains (National Union of South African Students, Nusas), Biko décida en 1969 de fonder, avec d’autres étudiants noirs, l’Organisation des étudiants sud-africains (South African Student Organisation, SASO), dont il prit la tête. La critique du paternalisme blanc, la question de l’émancipation des noirs et de leur prise de conscience, sont désormais au cœur de son discours.
Fortement inspirée par le mouvement noir non violent des Etats-Unis et comme lui influencé par la culture chrétienne, la Conscience noire — concept élaboré en 1967 par le Mouvement de l’Université chrétienne, groupe non racial et œcuménique — prend alors son essor, et conquiert surtout un public de jeunes, plus radicaux que leurs camarades de l’ANC dont la lecture non exclusivement raciale du conflit leur paraissait une prédisposition au compromis. Pourtant, ce qui était devenu le Mouvement de la conscience noire (Black Consciousness Movement, BCM) maintint sa posture non violente. Et choisit de transcender le champ politique direct, en agissant sur le terrain au travers de projets éducatifs, culturels ou sociaux. Ainsi faisant, il mena en réalité une puissante campagne de politisation : « Le principe de base de la Conscience noire est le rejet par l’homme noir du système de valeurs qui veut faire de lui un étranger dans son propre pays et qui détruit jusqu’à sa dignité humaine », affirmait Biko en 1976. Plus tôt, dans un discours à Cape Town en 1971, il avait lancé : « L’arme la plus puissante dans les mains des oppresseurs, est la mentalité des opprimés ! » « Pour commencer, avait-il expliqué à un journaliste britannique, il faut que les Blancs réalisent qu’ils sont seulement humains, pas supérieurs. De même les Noirs doivent réaliser qu’ils sont aussi humains, pas inférieurs... »
Cependant, et contrairement au PAC dont la doctrine de l’« Africanism » insistait sur la primauté des valeurs traditionnelles africaines, la création d’un Etat centré sur l’identité africaine, ou encore la mobilisation des Africains en tant que nation (Azania), le BCM de Biko envisageait, à terme, un Etat où la majorité noire aurait certes assumé le rôle dirigeant qui lui revient par la démographie et l’histoire, mais dans un contexte politique et institutionnel non racial. Lucide. Comme lorsque, trois mois avant sa mort, il déclarait : « Soit tu es vivant et fier, soit tu es mort, et quand tu es mort, tu ne peux plus t’en soucier. Ta façon de mourir peut elle-même être une chose politique (...) car si je n’arrive pas dans la vie à soulever la montagne de l’apartheid, l’horreur de la mort y parviendra sûrement. »
Son lâche assassinat suscita une telle indignation internationale que le Conseil de sécurité procéda enfin au renforcement de l’embargo sur les armes décrété en 1963, qu’il avait refusé après la répression sanglante de la révolte de Soweto une année auparavant. Comme le déclara Mandela lors de son élection en 1994 : « Biko a été le premier clou dans le cercueil de l’apartheid. »
Augusta Conchiglia
Journaliste
Reply_author
En Août, 2023 (05:44 AM)Triste
En Août, 2023 (00:17 AM)Quantbusiness
En Août, 2023 (02:46 AM)Le Senegal a une tradition democratique et nous avons connu plusieurs alternances (2002 et 2012) depuis notre independance. C'est le nouveau barometre et mieux la reference ou norme pour les futures generations. Il est interdit de faire moins sous peine de remettre en cause cet acquis democratique si precieux. Alors monsieur Sonko a du mal a operer dans cet univers ou model.
Mandiaye
En Août, 2023 (09:49 AM)Wakh Deug
En Août, 2023 (10:33 AM)Reply_author
En Août, 2023 (10:48 AM)Patef
En Août, 2023 (13:45 PM)Mandiaye
En Août, 2023 (14:01 PM)Participer à la Discussion