DES PROPOSITIONS POUR UN SENEGAL MEILLEUR

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DES PROPOSITIONS POUR UN SENEGAL MEILLEUR

DES PROPOSITIONS POUR UN SENEGAL MEILLEUR

Pour un Sénégal meilleur, quelques réformes et changement de comportements s’imposent à mon humble avis :

 

LES SERVICES CIVIQUES OBLIGATOIRES

 

Les actes d’incivisme sur les endroits publics sont monnaie courantes au Sénégal, mais également dans les bureaux, les ministères…et sont le plus souvent à l’actif des profils de personnes des plus variées. Je propose donc un service militaire obligatoire pour tout sénégalais ayant 18 ans au moins d »une durée de 6 mois pour les 25-30 ans et 3 mois pour les 40-50 ans convertible en service civique dans les services publiques et des collectivités locales. Une partie de ce service se fera en apprentissage du civisme en visionnage et audio (langues locales) 2H par jour de cours afin de rappeler les fondamentaux (hygiène, propreté, respect personnes âgées, respect de l’environnement etc…). Ces mesures permettront des l’âge adulte de se comporter en citoyen modèle ayant fait un sacrifice pour sa nation et prêt à le perpétuer car le Sénégal souffre de bonne morale non appliquée par les adultes !

 

LE FLOUTAGE UNIVERSEL

 

Il s’agit ici des ministères, les agences publiques, les mairies, l’armée, les services publics en général. Ce terme original de « floutage » renvoi simplement à la problématique du recrutement de personnel dans le domaine public fortement entaché de népotisme, discrimination lié au genre, et autres interférences politiciennes. Je propose un système ayant recours à des cabinets indépendants dont les dénominations seront codés, ils seront choisis au hasard afin de traité les recrutements en collaboration avec les cellules de ressources humaines de l’entité concernée Les postulants seront également floutés en ce qui concerne leur NOM, SEXE et ORGINE GEOGRAPHIQUE de sorte que les cabinets recrutant ne verront que des profils à recruter et rien de plus. In fine, autorité recrutant, cabinets de recrutement et postulants agiraient tous en aveugle et en parfaite équité sans discrimination de race, de sexe ou de croyance politique ou religieuse.

 

 

 

LOI SUR LA FINANCE DES PARTIS POLITIQUES

 

Les partis politique sont des moyens de s’opposer ou de parvenir à l’occupation du pouvoir dans le cadre défini par notre constitution en terme de mandat et de prérogatives ; ces partis ont besoin de financements afin de mener à bien leurs activités et c’est à ce niveau que des irrégularités peuvent apparaitre : Financement par la mafia Financement par blanchiment d’argent Financement par des pays tiers Financement par des groupes occultes Financement par des multinationales…etc. Ces irrégularités sont un risque majeure de corruption de nos élites politiques qui risquent de servir d’autres intérêts que ceux de la nation, elles peuvent être aussi des moyens de contrôle de nos élites et de déstabilisation de notre nation. Je propose donc une loi sur la finance des partis politiques au Sénégal qui permettra de fixer l’origine et le montant de leurs finance, tout en fixant des limites et des justifications à fournir de manière publique et annuelle en ce qui concerne l’origine des financements (contributeurs, montant, noms…).

 

PRIME DE SESSION DANS LES ASSEMBLEES

 

Les assemblées tels que le sénat, l’assemblée nationale et les conseils municipaux sont visés par un absentéisme et une improductivité sans nom. La solution serait de mettre la présence de leurs membres et leur productivité (participation, proposition, amendement, contre-proposition…) directement en lien avec leur pécules ou rémunération et autres avantages ; ainsi un député absentéiste sera moins pourvu qu’un député peu productif et les deux seront moins pourvus qu’un député présent et utile. Des appareils d’identification biométrique existent et pourraient être utilisés dans cette perspective, les rapports de sessions également renseigneraient sur le niveau de participation aux débats et décisions des assemblées.

 

REFORME DU CODE DES MARCHES PUBLICS

 

Le code des marchés public régit les processus de passation des marchés par toute autorité contractante mais sert également de fourre-tout pour justifier tout abus y afférant par les contractants. Dans le lot on citera les grés à gré, collusions par entente directe, concussions… tous à l’actif de nationaux mais aussi de groupes étrangers en ce qui concerne les gros contrats. Une piste de règlement serait de rendre obligatoire pour tout soumissionnaire l’obligation d’utiliser  50% de cadres sénégalais et 80% de main d’œuvre pour les postes subalternes en plus d’un transfert de technologie et savoir-faire via formation et stage professionnels. Une autre piste serait d’exiger une participation d’au moins une entreprise ou consortium d’entreprises sénégalaise à 100% dans les montages techniques et financiers des offres de soumission si ces entreprises existent dans le secteur d’activité visé par le marché. Enfin un marché pourra être bloqué par l’ARMP si toutefois une partie sénégalaise ( particulier, entreprise, société, état…) en fait la demande sur preuve attestant qu’elle est lésée en dehors des autres procédures de contestation.   REFORMES DES BANQUES ET DE LA MONNAIE

 

Une monnaie propre ou commune non contrôlé par un pays étranger sera un préalable à mettre en place. La banque centrale émettrice de monnaie et les banques commerciales affiliées  pourront jouer leur rôle de régulation et financement de notre économie avec pénalités sur les banques qui garderait par devers elle des excédents de liquidités par manque de financement de projets ou de prise de risques sur les innovations des porteurs de projets. Pour une fois l’obligation des banques serait de financer les idées et de prendre des risques aux bénéfices des innovations.

 

DE LA PART D’UN SIMPLE CITOYEN !!!


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Anonyme - #1

1234

le Lundi 03 Avril, 2017 à 08:48:04RépondreAlerter

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