VOILA POURQUOI LA MAJORITE DES COLLECTIVITES LOCALES AU SENEGAL A TOUT FAUX

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VOILA POURQUOI LA MAJORITE DES COLLECTIVITES LOCALES AU SENEGAL A TOUT FAUX

VOILA POURQUOI LA MAJORITE DES COLLECTIVITES LOCALES AU SENEGAL A TOUT FAUX

 

Le Sénégal est divisé en communautés humaines réparties entre 378 collectivités locales dont 10 régions, 78 Communes et 320 Communautés rurales.

Dans un souci d’harmoniser leur fonctionnement et la Démocratie locale, ces entités territoriales sont régies par un Code des collectivités locales et sont décrites en Article 3 du Code des collectivités locales :

 « Les collectivités locales ont pour mission la conception, la programmation et la mise en œuvre des actions de développement économique, éducatif, social et culturel d'intérêt régional, communal ou rural. Elles associent en partenariat, le cas échéant, à la réalisation des projets de développement économique, éducatif, social et culturel, les mouvements associatifs et les groupements à caractère communautaire. Toute personne physique ou morale peut faire au président du conseil régional, au maire et au président du conseil rural, toutes propositions relatives à l'impulsion du développement économique et social de la collectivité locale concernée et à l'amélioration du fonctionnement des institutions. Tout habitant ou contribuable a le droit de demander à ses frais communication, de prendre copie totale ou partielle des procès-verbaux du conseil régional, du conseil municipal ou du conseil rural, des budgets et des comptes, des arrêtés. Les collectivités locales sont seules responsables, dans le respect des lois et règlements, de l'opportunité de leurs décisions.  »

Le fonctionnement des collectivités locales est assuré par trois (03) organes :

L’organe exécutif : le Maire L’organe délibérant : le Conseil (Municipal, régional…) L’organe de contrôle : le représentant de l’état (préfet, gouverneur…)

Techniquement, une Commune par exemple dispose d’un budget et de ressources propres, d’un concours de l’Etat et peut être appuyée par la coopération décentralisée.

Le budget est voté annuellement et comporte des Recettes (fonctionnement et investissement) et des Dépenses (fonctionnement et investissement).

Concrètement, nos communes mobilisent un effort considérable pour recouvrer les recettes budgétisés et un plus grand effort pour le dépenser inutilement, pourquoi ?

En effet recettes et dépenses sont effectuées dans la rubrique Fonctionnement où Taxes et services municipaux, fonds de dotation et autre appuis servent à mobiliser des recettes qui sont aussitôt dépenser pour satisfaire la masse salariale et des charges de fonctionnement, et rien ne passe en investissement sinon quoi ?

Les investissements se bornent à faire de grands travaux de BTP (travaux, voierie, aménagements…) où les montants investis permettent de faire foisonner les gré à gré, ententes préalables et autres dessous de table juteux pour toute personne soucieuse de se remplir les poches aux dépens des contribuables.

Un vrai investissement sur fond propre ou ouvert au partenariat (public, privé) serait plutôt un projet financièrement rentable, créant des emplois et respectueux de l’environnement, pourquoi pas une arène municipale ? ; Une piscine municipale ? ; Un musée ? ; Une compagnie de transport communal ?...

Il est évident que les priorités sont de mobiliser des sous, pour les dépenser dans des secteurs où foisonnent les opportunités de délinquances financières au lieu de voir ce qui rapporte des dividendes en termes de recettes d’Investissement dans des projets viables tout en assurant un minimum de fonctionnement ; concrètement nos communes vivent de notre argent et n’en crée pas davantage et fausse donc leur rôle de promotion du développement de leur territoire, de notre développement !

Ce pillage systématique de l’argent du contribuable est historiquement un héritage du système colonial prévu pour piller nos terroirs au profit du colonisateur et qui n’a pas été suffisamment réformé pour être au service du développement du territoire, les différentes équipes qui se relaient depuis nos « indépendances » n’ont fait que perpétuer le pillage tout en jonglant avec les revendications légitimes de la population spoliée et flouée par des slogans inutiles voire improductifs.

Dès lors nous comprenons l’appauvrissement chronique de nos régions, communes et communautés rurales voir de notre pays le Sénégal qui n’a pas encore su se mettre au service de son peuple faute de système de développement adéquat.

C’est bien de réformer, faire des textes administratifs et réglementaires comme au temps colonial, c’est encore mieux de le faire pour l’intérêt du peuple et non de prédateurs locaux ayant remplacé ceux de l’époque du pillage colonial !

 


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Anonyme - #1

1234

le Lundi 03 Avril, 2017 à 08:48:01RépondreAlerter

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