Un rêve d'amour brisé au bout du fil...

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Un rêve d'amour brisé au bout du fil...

L'on m'a si bien parlé des avantages qu'offre le réseau téléphonique Expresso que je n'avais pas un seul instant hésité à m'en procurer une puce. De cet amour, a surgi une cécité sentimentale qui m'a amené à  appeler cette puce Expresso, "ma femme".    Toutefois, chemin faisant, le rêve s'est brisé.    Voici un an, mon rêve s'est brisé et s'est transformé en cauchemar.    Ce n'est plus "oser rever" mais "oser souffrir". Et ce n'est pas du sable que je jette dans l'engrenage d'un opérateur de téléphonie. C'est plutôt un cri du coeur que je lance aux responsables du réseau Expresso.   "Oser rêver" dit-on pour vanter Expresso mais, à la lumière et au contact des services livrés aux usagers, c'est comme qui dirait de l'arnaque. Une grosse conspiration qui renvoie à un cri d'offense :"oser souffrir".   Très sincèrement, je souffre beaucoup avec le réseau Expresso qui, tous les jours, à partir de 20 heures, me donne peu de chance de correspondre avec mes amis, mes proches ou ma famille.   Très sincèrement, j'ai beau vouloir accepter de comprendre que l'opérateur a beaucoup investi et emploie des centaines de sénégalais. Mais, depuis que j'ai une ligne Expresso, voici un an ou presque, je traîne une souffrance incommensurable tous les soirs. Surtout quand, je suis en mission à l'intérieur du Sénégal, et lorsque me vient l'idée de me connecter aux services qu'offre Internet ou téléphoner à ma famille afin d'entretenir la flamme qui nourrit tout domicile conjugal.    Après tout, un réseau c'est pour aller et revenir. Pas pour rester sur place et ne point pouvoir entrer en contact avec l'autre.    Les sénégalais n'ont pas pris le pari de souffrir mais de rêver.   
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