Palais Hanté, le Protocole défie la Sécurité

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Palais Hanté, le Protocole défie la Sécurité

Note préliminaire : En raison du caractère hautement sensible, aucun aspect relatif à la sécurité présidentielle ne sera explicitement abordé. Aussi le lecteur avisé comprendra-t-il la restriction aux commentaires. Quant au Protocole interpellé, il voudra bien, dans une démarche de qualité, revenir à une orthodoxie certifiée.

 

Palais Hanté, le Protocole défie la Sécurité

 

(*)Sinkar-Thiongoor ! Sallay-Koro-Mareey ! Je t’exorcise Palais !

La flèche en avant, le PR, suivi par une seule berline : un rituel quotidien Mermoz-Palais depuis cinq (5) mois. Pourtant le nouveau locataire, perdu entre « lar » et « bidew », appelait solennellement au respect des Symboles. Le bien nommé Palais de la république en est un, fut-il hanté !

Dakar n’est pas seulement la capitale administrative du Sénégal. Elle est surtout une ville-garnison, dont le Plateau est le centre du dispositif sécuritaire intelligent, militaire et paramilitaire. La localisation de la résidence de fonction du Chef de l’Etat obéie à une double logique : administrative et sécuritaire.

Rien n’est laissé au hasard dans la construction d’un Palais de la république, souvent « bunkerisé » : Murs à l’épreuve de balles, fondations résistant au séisme ou à de fortes explosions, multiples plans de bouclage et d’évacuation éprouvés par voie terrestre, par hélicoptère ou par mer.

Sont généralement prévus des schémas d’exfiltration vers des lieux surs ou vers le territoire étranger des ambassades par convoi banalisé, sécurisé, blindé ou au besoin par voie souterraine. Le quartier administratif étant aussi celui des représentations diplomatiques. Bref. L’Etat c’est très sérieux !

C’est au Protocole, au sens strict, qu’il revient d’organiser la démarche du tout puissant Président de la république et non l’inverse. La responsabilité entière incombe au Protocole, il doit instruire le nouveau Chef de l’Etat des risques qu’il fait courir à la nation sénégalaise.

Une villa ordinaire du quartier Mermoz ne saurait aucunement servir de résidence du Père de la nation. Cette demeure qui n’est même pas protégée contre le voyeurisme des voisins, le serait-elle contre l’espionnage au sommet ? Il est impératif de protéger l’Exécutif et la Personne-Institution du Chef hors normes qui l’incarne.

S’attaquer à la corruption, au vol et pillage des deniers publics, aux intérêts industriels et politico-financiers de puissants groupes affairistes et/ou aux bandits d’Etat est à la fois nécessaire et très risqué. C’est pourquoi la prévention doit être d’une rigueur implacable pour parer aux éventuels actes de folie d’une mafia, qui aura perdu influence, pouvoir, honneur ou argent. La stabilité des Institution de la république et la pérennité des actions judiciaires exigent une pratique prudentielle étendue aux juges anticorruptions. La nouvelle citoyenneté appelle à la vigilance pour qu’aucun Sénégalais ne puisse pâtir, d’une banale méprise résultant de l’imprévoyance. Qu’ALLAH protège SUNUGAL !

(**)Sinkar-Massindjel ! Wiwikaw-Thiongnyssouf ! Goorwada ! Bekejog-Fatok ! Palais te voilà exorcisé !

SenPOLITIK

M. Momar Idrissa NDIAYE, Professeur LETFP/Thiès

http://momaridrissa.seneweb.com/

NB :(*) et (**) Les formules intelligentes et non sacrificatoires témoignent d’une démarche sociologique. Il s’agit de replacer les acteurs dans leur élément. L’harmonie du groupe social est un équilibre évolutif, qui ajuste et parfois s’ajuste pour se perpétuer. Les propriétés de la somme doivent toujours résulter de la dynamique des partiels.


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