Le Blogs de : Usman TUREY

J'ai décidé de commencer ce billet par une anecdote:

« X invite Y, qui est un vrai déconnecté, à commencer à utiliser le service de Marc Zuckerberg: Facebook! Le classement de X et de Y dans le cadre des profils des usagers des technologies, donne:

X est un EARLY ADOPTER c'est à dire un usager qui entretient un rapport très étroit avec la Technologie et qui d'habitude est le premier à avoir accès aux nouveaux services ou produits digitaux avant les autres.  Y est un TRULY DISCONNECTED c'est à dire quelqu’un dont on ne trouve aucune de ses traces sur le Net.

X et Y ont tout le temps été amis, et ce, depuis leur tendre enfance. Il ont tout fait ensemble quand ils étaient gamins. Mais à un moment donné, la nature les a privé de se voir en envoyant X à un pays situé à plusieurs milliers de Kilomètres de Y pour qu’il y apprenne des choses. Ainsi, plus de trois années se sont écoulées sans qu’ils s’entendent, sans qu’ils se parlent. Aussitôt qu’ils aient repris la communication, X qui était finalement devenu un accros des NTICS a invité Y à le rejoindre sur Facebook qu’il lui présente comme un service gratuit permettant d’interagir et de communiquer autrement.

« Avec Facebook, tu as la possibilité de retrouver tous les amis que tu avais jusque-là perdus. Tu peux aussi y rencontrer et y recruter de nouveaux. Tu peux poster une ou des photos, une ou des vidéos, partager des liens, des notes de lectures, jouer en ligne, discuter en message instantané, t’informer et informer. Et cela ne s’arrête pas là. On ne le connait qu’au fur et à mesure qu’on y navigue », Dixit X.

Y, devant ce procès dithyrambique en faveur du réseau social en question, n’a su et pu faire autre que d’accepter l’invitation car étant dépassé par le caractère  d’une telle invention et surtout de sa nature : GRATUIT ET LE RESTERA POUR TOUJOURS!!! »

Beaucoup de gens avouent avoir rejoint les réseaux sociaux à cause de ce procès ou du genre. Toutefois, il n’est pas question de dire, dans ce billet, à travers quels mécanismes les gens adhèrent à ces réseaux. Il s’agit, ici, de relever l’arnaque psychologique dans la communication de ces services soi-disant gratuits ainsi que de prévenir le grand public (car il n’est pas trop tard pour ceux qui n’ont pas encore rejoint) et de conscientiser la communauté des usagers actuels par rapport aux nombreuses conséquences liées à nos activités en ligne.

Sur l’arnaque psychologique avec les services web soi-disant gratuits.

Aucun service web n’est véritablement gratuit, du moins ne l’est pas entièrement. On nous les présente comme étant gratuits mais en réalité ils ne le sont pas. Ne vous rendez-vous pas compte que lorsque vous voulez accéder à un service web, pourtant annoncé gratuit, vous avez à accepter un certain nombre de conditions avant de l’utiliser ? Mieux encore, Ne voyez-vous pas que ces services dès fois vous impose d’accepter qu’ils aient accès à vos données pour ensuite agir indépendamment de vous sur ces dernières ?

Par exemple vous voulez télécharger Instagram dans votre smartphone et oups vous voyez ce message : « Instagram a besoin d’avoir la possibilité de modifier ou supprimer le contenu de la carte SD, d’empêcher le dispositif de passer en mode veille, de vous géo-localiser, de prendre des photos, vidéos et enregistrements, d’avoir accès à votre journal d’appels, de modifier les statistiques de la batterie de recevoir des éléments à partir de l’Internet, découvrir les comptes que vous avez… » Et le mal dans tout ça, c’est que les gens ne prennent pas souvent le temps de lire ces conditions d’utilisation avant de les accepter !!! Et comme ça en un clic, vous donnez accès à des gens à des tonnes d’informations vous concernant et qu’ils peuvent en retour utiliser à d’autres fins. 

Mais le problème ne se situe pas à ce niveau. Je pense que le problème se trouve au niveau de l’élaboration de la stratégie de communication de ces services, au niveau même de la formulation des axes de communication. Je suis tout à fait d’accord que ce qui fait la gloire d’un communicant c’est qu’il ait la possibilité de réussir ses campagnes en permettant à l’entreprise qui l’a désigné d’atteindre ces objectifs. Mais je suis plus enclin à privilégier le bien et le rationnel dans ma démarche en tant que communicant que de mêler mensonges et vérités pour le compte d’une opération.

C’est vrai que aujourd’hui Facebook, Google et autres online-entreprises ont largement réussi leur implantation dans le monde du business, cependant ils ont tous manqué de morale et d’honnêteté pour communiquer de manière proportionnelle sur les réalités de l’utilisation de leurs services.  Ils ont tous choisi d’arnaquer de manière psychologique les publics afin de les pousser à utiliser leurs services en mettant en avant l’aspect gratuité qui n’est rien d’autre qu’un appât pour l’espionnage,  et le business illicite. Ils ont choisi, et ce par exprès, d’attendre jusqu’à la fin de leur constitution pour édifier sur des points qui auraient dû l’être dès le début. Ce que je trouve vraiment lâche de leur part.

Auraient-ils mis en avant ces points relatifs à la réutilisation des données personnelles à des fins de publicité et autres, les utilisateurs sauraient être beaucoup plus attentionnés par rapport à leur engagement ! Mais ils ont choisi de faire tout un procès sur ce que le service permet à ses utilisateurs et de réserver quelques insignifiantes lignes pour dire ce que les utilisateurs permettent au service de faire ! La disposition même de ces informations est révélatrice de l’arnaque psychologique dont je parle. Le fait par exemple de mettre au début toutes les bonnes choses que le service permet de faire et de jeter les dérives carrément en fin de page, constitue un moyen d’appâter les utilisateurs car ces derniers ne lisent presque jamais entièrement ces pages qui sont souvent longues.

Sur la conscience qu’implique l’utilisation des services web.

Il faut avoir l'habitude de lire les contrats de services ou conditions d'utilisations des services en ligne que ce soient les réseaux sociaux, applications web ou autre. Vous ne le savez pas peut être mais ces contrats de services pour la plupart du temps réservent des surprises à ceux et celles qui les lisent.

Si vous avez une fois pris le temps de lire les conditions d’utilisation, vous savez donc que GRATUITE, dans ce contexte, n’est autre qu’une ILLUSION. Pour comprendre beaucoup plus aisément ce que je suis en train de dire, il ne faudrait rien moins que commencer par philosophiquement dénouer l’écheveau de mensonges dans lequel les esprits se sont jusque-là empêtrés.

La gratuité n’existe PAS ! Rien ne s’acquiert gratuitement dans ce bas monde. Même pour boire un verre d’eau il faut faire un effort. Alors n’imaginez pas que les patrons de ces services que vous utilisez ne VEULENT RIEN DE VOUS EN RETOUR COMME ILS LE PRÉTENDENT ! Sinon pourquoi construiraient-ils des hectares et des hectares pour asseoir des bases de stockage de données sophistiquées permettant d’enregistrer automatiquement toute l’actualité de l’utilisation du service par un tiers ? Ne vous êtes-vous pas encore posé la question de savoir comment les patrons de ces services pourtant gratuits peuvent se faire de si grand milliardaires ? En tout cas c’est paradoxal ! Cette question est d’une importance capitale car sa réponse nous permettra de savoir comment est-ce que, si bien sur ces patrons tirent leurs richesses de leurs services gratuits, nous en sommes concernés !

Encore une fois LA GRATUITE EST UNE ILLUSION! De Google aux plus petits sites web présentant des services gratuits, cette mesquinerie est à jour. On vous fait croire que vous pouvez utiliser leurs services sans payer un franc, ce qui n'est pas totalement faux. Mais ce qu'ils ne vous disent pas officiellement, je veux dire ce qui ne figure pas dans leur axe de communication, c'est que vous payez l'utilisation de leurs services par VOS DONNÉES PERSONNELLES ET INTIMES! Comme je l’ai dit tantôt, des bases de données gigantesques ont été conçues pour collecter des informations relatives à votre activité en ligne.

Tout ce que vous dites ou faites en utilisant ces services est fraîchement conservé par des robots dont le travail n’est autre que de vous suivre, de vous apprendre, de vous connaitre, de vous proposer etc. Partout, je dis bien partout où vous vous rendez sur le Net ces services ont l’œil sur vous. Ils savent ce que vous avez acheté, avec qui vous avez chatté, ce que vous lui avez dit, où vous êtes parti, où vous vous trouvez etc… C’est pourquoi cela ne doit pas vous étonner ou vous surprendre lorsque vous apercevez certaines publicités que vous aviez aimées ou consultées dans une autre page, affichées dans votre page Facebook. Ces robots vous suivent. Et ces robots font exactement le plaisir de beaucoup de gouvernements dans le monde entier, en leur qualité de fournisseurs d’informations précises sur les individus connectés !

En effet, vous devez rééduquer votre utilisation, savoir bien se comporter sur ces réseaux et construire une image de vous qui ne vous porterait pas atteinte un jour.

Aujourd’hui tout le monde est capable de vous connaitre. Qu’il soit ou qu’il ne soit pas votre ami importe peu maintenant. Il suffira tout simplement de consulter votre profil et savoir votre nom, votre école, votre date de naissance, vos goûts et apercevoir vos photos etc. Les gens, aujourd’hui, ont accès à vos données qui, dans un passé reculé, nécessitaient plus que d’être votre « ami » tout simplement pour les accéder. Ce qui est bizarre c’est que cela ne s’arrête pas là.

On ne vous l’a pas demandé (à part certaines infos de base liées à l’inscription pour avoir un compte), mais chaque jour vous donnez des informations sensibles, et ce, en boucle. Vous ne vous souciez même pas de l’utilisation ultérieure dont pourraient faire objet ces infos. Ne pensez-vous pas que ces services gratuits s’enrichissent de votre dos en revendant vos informations à des annonceurs qui jusque-là étaient désespérés dans la quête de compréhension de vos véritables besoins pour mieux vous cibler ? Ne pensez-vous pas que demain (dans dix ans ou Vingt ans) certaines de vos publications (photos, statuts, vidéos etc.) pourront vous porter préjudice à cause d’une réutilisation non-contextuelle (ce que Boyd appelle l’effondrement des contextes)?

Ce qui quand même reste le plus dangereux avec ces services, c’est que souvent nous interagissons avec des gens que nous connaissons à peine. On ne sait véritablement rien d’eux. Parce que le réseau donne la possibilité de façonner une identité toute nouvelle complètement détachée du cadre spatio-temporel, que des gens peuvent se faire passer pour qui ils veulent !

Imaginez que depuis que vous êtes sur les réseaux sociaux, vos parents vous y suivent. Ils sont devenus amis avec vous depuis le début sous un identifiant qui ne laisse pas lieu au doute. Ils ont changé leur nom, leur âge, leur localité etc. Etant vos amis, ils deviennent ainsi capables de savoir tout ce que tu partages sur les réseaux : photos et autres formes de publication. Ils ont même la possibilité de chatter avec toi.  Imaginez qu’ils sont en train, chaque jour, de t’apercevoir pratiquer le contraire de l’éducation qu’ils t’ont inculqué et qu’ils vous regardent à la maison comme si de rien était ? Imaginez qu’ils soient capables de ça !

J’ai pris l’exemple des parents mais pléthores d’exemples de cette nature existent. Des directeurs d’entreprises, des politiques et autres peuvent s’intéresser à votre profil et se mettre à vous suivre de près. La majeure partie des gens qui sont dans les réseaux n’y sont pas pour entrer en relation, ils y sont pour observer ! Avec le net, le plus grand risque c’est l’impossibilité de savoir avec qui on a affaire tant que l’on ne l’a pas vu. Il faut faire très attention !!!

ALORS JE VOUS LE DEMANDE VIVEMENT, SOUCIEZ-VOUS DE VOUS-MÊME !!!

J'ai décidé de commencer ce billet par une anecdote:

« X invite Y, qui est un vrai déconnecté, à commencer à utiliser le service de Marc Zuckerberg: Facebook! Le classement de X et de Y dans le cadre des profils des usagers des technologies, donne:

X est un EARLY ADOPTER c'est à dire un usager qui entretient un rapport très étroit avec la Technologie et qui d'habitude est le premier à avoir accès aux nouveaux services ou produits digitaux avant les autres.  Y est un TRULY DISCONNECTED c'est à dire quelqu’un dont on ne trouve aucune de ses traces sur le Net.

X et Y ont tout le temps été amis, et ce, depuis leur tendre enfance. Il ont tout fait ensemble quand ils étaient gamins. Mais à un moment donné, la nature les a privé de se voir en envoyant X à un pays situé à plusieurs milliers de Kilomètres de Y pour qu’il y apprenne des choses. Ainsi, plus de trois années se sont écoulées sans qu’ils s’entendent, sans qu’ils se parlent. Aussitôt qu’ils aient repris la communication, X qui était finalement devenu un accros des NTICS a invité Y à le rejoindre sur Facebook qu’il lui présente comme un service gratuit permettant d’interagir et de communiquer autrement.

« Avec Facebook, tu as la possibilité de retrouver tous les amis que tu avais jusque-là perdus. Tu peux aussi y rencontrer et y recruter de nouveaux. Tu peux poster une ou des photos, une ou des vidéos, partager des liens, des notes de lectures, jouer en ligne, discuter en message instantané, t’informer et informer. Et cela ne s’arrête pas là. On ne le connait qu’au fur et à mesure qu’on y navigue », Dixit X.

Y, devant ce procès dithyrambique en faveur du réseau social en question, n’a su et pu faire autre que d’accepter l’invitation car étant dépassé par le caractère  d’une telle invention et surtout de sa nature : GRATUIT ET LE RESTERA POUR TOUJOURS!!! »

Beaucoup de gens avouent avoir rejoint les réseaux sociaux à cause de ce procès ou du genre. Toutefois, il n’est pas question de dire, dans ce billet, à travers quels mécanismes les gens adhèrent à ces réseaux. Il s’agit, ici, de relever l’arnaque psychologique dans la communication de ces services soi-disant gratuits ainsi que de prévenir le grand public (car il n’est pas trop tard pour ceux qui n’ont pas encore rejoint) et de conscientiser la communauté des usagers actuels par rapport aux nombreuses conséquences liées à nos activités en ligne.

Sur l’arnaque psychologique avec les services web soi-disant gratuits.

Aucun service web n’est véritablement gratuit, du moins ne l’est pas entièrement. On nous les présente comme étant gratuits mais en réalité ils ne le sont pas. Ne vous rendez-vous pas compte que lorsque vous voulez accéder à un service web, pourtant annoncé gratuit, vous avez à accepter un certain nombre de conditions avant de l’utiliser ? Mieux encore, Ne voyez-vous pas que ces services dès fois vous impose d’accepter qu’ils aient accès à vos données pour ensuite agir indépendamment de vous sur ces dernières ?

Par exemple vous voulez télécharger Instagram dans votre smartphone et oups vous voyez ce message : « Instagram a besoin d’avoir la possibilité de modifier ou supprimer le contenu de la carte SD, d’empêcher le dispositif de passer en mode veille, de vous géo-localiser, de prendre des photos, vidéos et enregistrements, d’avoir accès à votre journal d’appels, de modifier les statistiques de la batterie de recevoir des éléments à partir de l’Internet, découvrir les comptes que vous avez… » Et le mal dans tout ça, c’est que les gens ne prennent pas souvent le temps de lire ces conditions d’utilisation avant de les accepter !!! Et comme ça en un clic, vous donnez accès à des gens à des tonnes d’informations vous concernant et qu’ils peuvent en retour utiliser à d’autres fins. 

Mais le problème ne se situe pas à ce niveau. Je pense que le problème se trouve au niveau de l’élaboration de la stratégie de communication de ces services, au niveau même de la formulation des axes de communication. Je suis tout à fait d’accord que ce qui fait la gloire d’un communicant c’est qu’il ait la possibilité de réussir ses campagnes en permettant à l’entreprise qui l’a désigné d’atteindre ces objectifs. Mais je suis plus enclin à privilégier le bien et le rationnel dans ma démarche en tant que communicant que de mêler mensonges et vérités pour le compte d’une opération.

C’est vrai que aujourd’hui Facebook, Google et autres online-entreprises ont largement réussi leur implantation dans le monde du business, cependant ils ont tous manqué de morale et d’honnêteté pour communiquer de manière proportionnelle sur les réalités de l’utilisation de leurs services.  Ils ont tous choisi d’arnaquer de manière psychologique les publics afin de les pousser à utiliser leurs services en mettant en avant l’aspect gratuité qui n’est rien d’autre qu’un appât pour l’espionnage,  et le business illicite. Ils ont choisi, et ce par exprès, d’attendre jusqu’à la fin de leur constitution pour édifier sur des points qui auraient dû l’être dès le début. Ce que je trouve vraiment lâche de leur part.

Auraient-ils mis en avant ces points relatifs à la réutilisation des données personnelles à des fins de publicité et autres, les utilisateurs sauraient être beaucoup plus attentionnés par rapport à leur engagement ! Mais ils ont choisi de faire tout un procès sur ce que le service permet à ses utilisateurs et de réserver quelques insignifiantes lignes pour dire ce que les utilisateurs permettent au service de faire ! La disposition même de ces informations est révélatrice de l’arnaque psychologique dont je parle. Le fait par exemple de mettre au début toutes les bonnes choses que le service permet de faire et de jeter les dérives carrément en fin de page, constitue un moyen d’appâter les utilisateurs car ces derniers ne lisent presque jamais entièrement ces pages qui sont souvent longues.

Sur la conscience qu’implique l’utilisation des services web.

Il faut avoir l'habitude de lire les contrats de services ou conditions d'utilisations des services en ligne que ce soient les réseaux sociaux, applications web ou autre. Vous ne le savez pas peut être mais ces contrats de services pour la plupart du temps réservent des surprises à ceux et celles qui les lisent.

Si vous avez une fois pris le temps de lire les conditions d’utilisation, vous savez donc que GRATUITE, dans ce contexte, n’est autre qu’une ILLUSION. Pour comprendre beaucoup plus aisément ce que je suis en train de dire, il ne faudrait rien moins que commencer par philosophiquement dénouer l’écheveau de mensonges dans lequel les esprits se sont jusque-là empêtrés.

La gratuité n’existe PAS ! Rien ne s’acquiert gratuitement dans ce bas monde. Même pour boire un verre d’eau il faut faire un effort. Alors n’imaginez pas que les patrons de ces services que vous utilisez ne VEULENT RIEN DE VOUS EN RETOUR COMME ILS LE PRÉTENDENT ! Sinon pourquoi construiraient-ils des hectares et des hectares pour asseoir des bases de stockage de données sophistiquées permettant d’enregistrer automatiquement toute l’actualité de l’utilisation du service par un tiers ? Ne vous êtes-vous pas encore posé la question de savoir comment les patrons de ces services pourtant gratuits peuvent se faire de si grand milliardaires ? En tout cas c’est paradoxal ! Cette question est d’une importance capitale car sa réponse nous permettra de savoir comment est-ce que, si bien sur ces patrons tirent leurs richesses de leurs services gratuits, nous en sommes concernés !

Encore une fois LA GRATUITE EST UNE ILLUSION! De Google aux plus petits sites web présentant des services gratuits, cette mesquinerie est à jour. On vous fait croire que vous pouvez utiliser leurs services sans payer un franc, ce qui n'est pas totalement faux. Mais ce qu'ils ne vous disent pas officiellement, je veux dire ce qui ne figure pas dans leur axe de communication, c'est que vous payez l'utilisation de leurs services par VOS DONNÉES PERSONNELLES ET INTIMES! Comme je l’ai dit tantôt, des bases de données gigantesques ont été conçues pour collecter des informations relatives à votre activité en ligne.

Tout ce que vous dites ou faites en utilisant ces services est fraîchement conservé par des robots dont le travail n’est autre que de vous suivre, de vous apprendre, de vous connaitre, de vous proposer etc. Partout, je dis bien partout où vous vous rendez sur le Net ces services ont l’œil sur vous. Ils savent ce que vous avez acheté, avec qui vous avez chatté, ce que vous lui avez dit, où vous êtes parti, où vous vous trouvez etc… C’est pourquoi cela ne doit pas vous étonner ou vous surprendre lorsque vous apercevez certaines publicités que vous aviez aimées ou consultées dans une autre page, affichées dans votre page Facebook. Ces robots vous suivent. Et ces robots font exactement le plaisir de beaucoup de gouvernements dans le monde entier, en leur qualité de fournisseurs d’informations précises sur les individus connectés !

En effet, vous devez rééduquer votre utilisation, savoir bien se comporter sur ces réseaux et construire une image de vous qui ne vous porterait pas atteinte un jour.

Aujourd’hui tout le monde est capable de vous connaitre. Qu’il soit ou qu’il ne soit pas votre ami importe peu maintenant. Il suffira tout simplement de consulter votre profil et savoir votre nom, votre école, votre date de naissance, vos goûts et apercevoir vos photos etc. Les gens, aujourd’hui, ont accès à vos données qui, dans un passé reculé, nécessitaient plus que d’être votre « ami » tout simplement pour les accéder. Ce qui est bizarre c’est que cela ne s’arrête pas là.

On ne vous l’a pas demandé (à part certaines infos de base liées à l’inscription pour avoir un compte), mais chaque jour vous donnez des informations sensibles, et ce, en boucle. Vous ne vous souciez même pas de l’utilisation ultérieure dont pourraient faire objet ces infos. Ne pensez-vous pas que ces services gratuits s’enrichissent de votre dos en revendant vos informations à des annonceurs qui jusque-là étaient désespérés dans la quête de compréhension de vos véritables besoins pour mieux vous cibler ? Ne pensez-vous pas que demain (dans dix ans ou Vingt ans) certaines de vos publications (photos, statuts, vidéos etc.) pourront vous porter préjudice à cause d’une réutilisation non-contextuelle (ce que Boyd appelle l’effondrement des contextes)?

Ce qui quand même reste le plus dangereux avec ces services, c’est que souvent nous interagissons avec des gens que nous connaissons à peine. On ne sait véritablement rien d’eux. Parce que le réseau donne la possibilité de façonner une identité toute nouvelle complètement détachée du cadre spatio-temporel, que des gens peuvent se faire passer pour qui ils veulent !

Imaginez que depuis que vous êtes sur les réseaux sociaux, vos parents vous y suivent. Ils sont devenus amis avec vous depuis le début sous un identifiant qui ne laisse pas lieu au doute. Ils ont changé leur nom, leur âge, leur localité etc. Etant vos amis, ils deviennent ainsi capables de savoir tout ce que tu partages sur les réseaux : photos et autres formes de publication. Ils ont même la possibilité de chatter avec toi.  Imaginez qu’ils sont en train, chaque jour, de t’apercevoir pratiquer le contraire de l’éducation qu’ils t’ont inculqué et qu’ils vous regardent à la maison comme si de rien était ? Imaginez qu’ils soient capables de ça !

J’ai pris l’exemple des parents mais pléthores d’exemples de cette nature existent. Des directeurs d’entreprises, des politiques et autres peuvent s’intéresser à votre profil et se mettre à vous suivre de près. La majeure partie des gens qui sont dans les réseaux n’y sont pas pour entrer en relation, ils y sont pour observer ! Avec le net, le plus grand risque c’est l’impossibilité de savoir avec qui on a affaire tant que l’on ne l’a pas vu. Il faut faire très attention !!!

ALORS JE VOUS LE DEMANDE VIVEMENT, SOUCIEZ-VOUS DE VOUS-MÊME !!!