Condamnée à un total de cent cinquante-six années de prison pour deux infanticides commis en 1984, Genene Jones est pourtant censée sortir de sa cellule en mars 2018. Cette libération prématurée est due à une ancienne loi sur les remises de peines, encore en vigueur au moment des jugements. Pour l'éviter, plusieurs procureurs du Texas se sont lancés dans une véritable course contre la montre, rapporte Texas Monthly.
"Nous ferons tout pour retrouver chaque enfant dont elle a pris la vie"
"Genene Jones est le mal incarné, et la justice veillera à ce qu'elle réponde de ses crimes" écrit le procureur Nico LaHood. Agée de 66 ans, cette ancienne infirmière a été condamnée pour avoir tué deux enfants en bas âge, mais pourrait avoir mis fin aux jours de beaucoup d'autres.
Si l'on en croit le communiqué de Nico LaHood, elle est suspectée d'avoir tué jusqu'à soixante bébés lorsqu'elle travaillait dans le milieu médical. "Nous ferons tout pour retrouver chaque enfant dont la vie a été prise par les actes de Jones" ajoute-t-il.
Des victimes de 11 et 15 mois
Pour éviter sa libération, Genene Jones devrait être à nouveau traduite en justice dans un autre comté du Texas. Elle risque jusqu'à 99 nouvelles années d'emprisonnement.
En 1984, elle avait tué une fillette de 15 mois en lui administrant un décontractant musculaire et un autre bébé de 11 mois en lui injectant un produit anti-épilepsie. D'autres morts suspectes de nourrissons pendant cette période sont étudiées à la loupe par les enquêteurs texans.
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