Les stagiaires bénéficiant de la formation organisée par l’Institut africain de développement économique et de planification (Idep) ont reçu, hier, leur diplôme de fin de stage. Ces récipiendaires, qui sont au nombre de 51, ont acquis de nouvelles connaissances, durant quinze jours, lors d’un cours axé sur le thème : «Politique minière et négociations contractuelles» et «Formulation et gestion de politique industrielle».
Cette cérémonie de clôture a été présidée par le ministre des Mines, Abdoulaye Baldé. S’adressant aux récipiendaires, il les a exhortés à travers les connaissances acquises, à améliorer leurs capacités en matière de formulation, de gestion de suivi et d’évaluation de la politique minière en Afrique. «Il faut faire montre d’une meilleure compréhension du secteur minier et de ses potentialités. Il faut en outre faire preuve d’une compréhension exhaustive des défis et priorités liés au développement industriel», a dit M. Baldé.
Concernant les deux thèmes de ce cours, le ministre des Mines a estimé qu’ils constituent de réelles préoccupations, dans le contexte socio-économique actuel de notre continent. Un contexte particulièrement difficile, qui voit davantage se creuser le fossé qui sépare les pays industrialisés et les pays les moins avancés, notamment ceux non producteurs de pétrole. Toujours selon lui, cette formation se tient dans un contexte qui traîne toujours les stigmates des crises économiques et financières de 2008.
«En Afrique, les résultats continuent d’être médiocres. Avec 54 milliards de dollars américains en 2009, l’Afrique représente moins de 1% de la valeur ajouté manufacturière mondiale. Et si on exclut l’Afrique du Sud, les pays d’Afrique subsaharienne n’ont représenté que 0,38% de la valeur ajoutée manufacturière mondiale en 2009. Soit une progression insignifiante par rapport à 2005 qui affichait 0,31%», déclare Abdoulaye Baldé, selon qui «l’Afrique doit s’adapter aux contraintes identifiées qui pèsent sur son offre, en l’occurrence l’insuffisance de capacités industrielles, le manque d’appui institutionnel, l’accès à l’énergie et aux infrastructures et la vétusté des technologies».
Dans le même sillage, il souligne que «si la flambée des prix des matières premières, notamment l’or qui a atteint ce jeudi 11 août 2011 le prix record de 1750,46 dollars l’once, fournit une occasion exceptionnelle aux pays africains dotés de ressources minières de bénéficier de la manne provenant de l’essor des prix, en réalité, la plupart des pays africains sont perdants». Ceci, d’après lui, «en raison des contrats léonins qui ont pendant longtemps caractérisé ce secteur. Ils sont perdants en raison des politiques minières passives qui ont été pendant longtemps mises en œuvre. Ils sont perdants du fait des termes contractuels et des arrangements fiscaux défavorables».
Le représentant de l’ambassadeur du Nigeria au Sénégal qui a pris part à la cérémonie dira, à l’intention des récipiendaires, que «les pays étrangers prennent toujours de nous ce dont ils ont besoin. Avec les connaissances acquises, ils (récipiendaires) vous appartient de barrer la route à ces étrangers qui viennent accaparer de nos ressources».
Cette cérémonie de clôture a été présidée par le ministre des Mines, Abdoulaye Baldé. S’adressant aux récipiendaires, il les a exhortés à travers les connaissances acquises, à améliorer leurs capacités en matière de formulation, de gestion de suivi et d’évaluation de la politique minière en Afrique. «Il faut faire montre d’une meilleure compréhension du secteur minier et de ses potentialités. Il faut en outre faire preuve d’une compréhension exhaustive des défis et priorités liés au développement industriel», a dit M. Baldé.
Concernant les deux thèmes de ce cours, le ministre des Mines a estimé qu’ils constituent de réelles préoccupations, dans le contexte socio-économique actuel de notre continent. Un contexte particulièrement difficile, qui voit davantage se creuser le fossé qui sépare les pays industrialisés et les pays les moins avancés, notamment ceux non producteurs de pétrole. Toujours selon lui, cette formation se tient dans un contexte qui traîne toujours les stigmates des crises économiques et financières de 2008.
«En Afrique, les résultats continuent d’être médiocres. Avec 54 milliards de dollars américains en 2009, l’Afrique représente moins de 1% de la valeur ajouté manufacturière mondiale. Et si on exclut l’Afrique du Sud, les pays d’Afrique subsaharienne n’ont représenté que 0,38% de la valeur ajoutée manufacturière mondiale en 2009. Soit une progression insignifiante par rapport à 2005 qui affichait 0,31%», déclare Abdoulaye Baldé, selon qui «l’Afrique doit s’adapter aux contraintes identifiées qui pèsent sur son offre, en l’occurrence l’insuffisance de capacités industrielles, le manque d’appui institutionnel, l’accès à l’énergie et aux infrastructures et la vétusté des technologies».
Dans le même sillage, il souligne que «si la flambée des prix des matières premières, notamment l’or qui a atteint ce jeudi 11 août 2011 le prix record de 1750,46 dollars l’once, fournit une occasion exceptionnelle aux pays africains dotés de ressources minières de bénéficier de la manne provenant de l’essor des prix, en réalité, la plupart des pays africains sont perdants». Ceci, d’après lui, «en raison des contrats léonins qui ont pendant longtemps caractérisé ce secteur. Ils sont perdants en raison des politiques minières passives qui ont été pendant longtemps mises en œuvre. Ils sont perdants du fait des termes contractuels et des arrangements fiscaux défavorables».
Le représentant de l’ambassadeur du Nigeria au Sénégal qui a pris part à la cérémonie dira, à l’intention des récipiendaires, que «les pays étrangers prennent toujours de nous ce dont ils ont besoin. Avec les connaissances acquises, ils (récipiendaires) vous appartient de barrer la route à ces étrangers qui viennent accaparer de nos ressources».
14 Commentaires
Deusss
En Août, 2011 (18:32 PM)Deusss
En Août, 2011 (18:33 PM)Taha
En Août, 2011 (18:39 PM)Les onze ans de règne des libéraux ont été ponctués par une série de scandales. Les uns plus spectaculaires que les autres. Le 7 août 2010, lors d’un dîner-débat organisé par l’association des jeunes avocats du Sénégal (Ajas) Abdou Latif Coulibaly affirmait que si l’on totalise l’argent de l’ensemble des scandales financiers connus depuis l’avènement de l’alternance en 2000, on atteindra les mille milliards de francs Cfa. Ce qui équivaut à plus de 26 000 kilomètres de route bitumée, selon lui.
Kemo
En Août, 2011 (18:43 PM)Taha
En Août, 2011 (18:54 PM)Les onze ans de règne des libéraux ont été ponctués par une série de scandales. Les uns plus spectaculaires que les autres. Le 7 août 2010, lors d’un dîner-débat organisé par l’association des jeunes avocats du Sénégal (Ajas) Abdou Latif Coulibaly affirmait que si l’on totalise l’argent de l’ensemble des scandales financiers connus depuis l’avènement de l’alternance en 2000, on atteindra les mille milliards de francs Cfa. Ce qui équivaut à plus de 26 000 kilomètres de route bitumée, selon lui.
Tonton Waxeet
En Août, 2011 (19:07 PM)Le principal obstacle en Afrique, c'est nos mentalités.
Tant qu'on ne se débarrassera pas des superstitions, de l'omniprésence de la magie et de la religion, on sera incapables de regarder la réalité en face.
Médiocrité
En Août, 2011 (21:13 PM)Difficile de vous démentir, sauf à être d'une mauvaise foi affligeante.
Toutefois, faire des constats n'a jamais résolu la moindre équation.
Ministre d'un pays qui n'a même plus d'électricité, vous savez très bien que les carences de l'Afrique ne sont imputables qu'à la piètre gouvernance de ses pays.
Si vous avez des solutions, proposez les et battez vous pour les faire adopter, et APPLIQUER.
Mais dire ce qui est une évidence ne nous sert à rien.
Ce n'est pas pour cela que les Sénégalais vous payent.
Lune
En Août, 2011 (21:52 PM)Cloudcomputing
En Août, 2011 (23:16 PM)Verité
En Août, 2011 (00:08 AM)La société VITALAIT de Chawki HAIDOUSS,qui avait subi un redressement fiscal de plus de 800 millions recidive .
Cette fois ci c'est avec la douane . ce libanais qui a l'air sidoux est en fait un gros truand un vrais vagabond devinez ce qu'il a fait:
Il s'est allié avec un Mbacké Mbacké pour dire qu'ils vont approvisionner les daaras de serigne saliou en lait de ce fait la douane ne facture que 2.0 sur le lait importé.
Alors que la Douane est bernée La SATREC conditionne le lait et le vend sur le marché en réalisant de grosses bénéfices .
imaginez en 3 mois 5000 tonnes de lait disent ils ont été consommé par les daaras de serigne SALIOU.
ce qui est archi faux
Il parait que la douane est au courant mais personne ne veut intervenir parceque le DEAL est protégé par un puissant ministre .
Papi
En Août, 2011 (02:05 AM)Et, on a pas a se plaindre du manque de "savoir faire: : Un Sénégalais avait crée EXIMCORP .Par jalousie on l'a combattu et ruine.
Aujourd'hui ce sont des australiens qui nous pompent l'or pour leur bénéfice.....
Sans
En Août, 2011 (11:06 AM)Sans
En Août, 2011 (11:26 AM)Wade
En Août, 2011 (21:11 PM)Participer à la Discussion