L’affaire des 20 milliards de commission dans l’attribution de la licence Sudatel ne doit pas passer par pertes et profits. A cet effet le professeur Djiby Diakhaté qui était l’invité de « Remue Ménage » de la Rfm ce matin, demande à l’Assemblée nationale de s’en occuper.
Le professeur Djiby Diakhaté interpelle directement l’Assemblée nationale sur ce qui est convenu d’appeler l’affaire des 20 milliards de commission dans l’attribution de la 2ème licence de téléphonie mobile à Sudatel. «Devant des situations de ce genre, lorsque le peuple se pose certaines questions, les députés que nous avons élus pour veiller au fonctionnement du gouvernement doivent s’en occuper», a-t-il souligné. Avant d’ajouter, «dans l’affaire des 20 milliards de francs de commission de la vente de la licence de Sudatel, l’assemblée nationale doit prendre ses responsabilités». Mais cela semble dire le sociologue ne peut que se passer que dans une république sérieuse. «Dans une république sérieuse, nous avons une séparation et une autonomie des pouvoirs, les députés, nous leur avons accordé nos suffrages pour qu’ils veillent à l’action gouvernementale, au fonctionnement de l’action gouvernementale », a-t-il affirmé.
A cet effet Djiby Diakhaté est d’avis que la pétition du président de Jean Lefèvre Sénégal (Jls) devrait être une affaire de la chambre basse du Parlement. « La pétition initiée par Bara Tall par ailleurs leader du Mouvement « Yemalé » devait être une affaire de l’Assemblée nationale qui devait s’en charger en convoquant les personnes concernées et demander des clarifications », a-t-il dit. Avant de regretter, «on s’est rendu compte que dans cette affaire l’assemblée nationale s’est totalement débinée».
Le professeur Djiby Diakhaté a en outre souligné que l’affaire Alex Segura du nom de l’ancien représentant résident du Fmi au Sénégal est une affaire qu’il ne faut oublier. «Le cas Alex Segura est un scandale qu’il ne faut jamais oublier », a-t-il dit. Avant d’ajouter, «c’est une affaire qui, non seulement a secoué notre fierté mais nous conduit encore à nous poser des questions sur la façon dont nous gérons nos deniers au plus haut niveau».
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