Dubaï Ports World est parti pour être
définitivement l'adjudicataire de la concession des terminaux à
conteneurs du port autonome de Dakar. La société arabe ayant été
choisie au détriment du groupe français Bolloré, même si les autorités
déclarent que c'est de manière provisoire, en attendant la phase
terminale. Seulement la question qui revient, si les chiffres tels que
l'affirment les travailleurs du groupe français se précisent, comment
Bolloré qui a mis sur la table 585 milliards a été écarté (pour le
moment) de la course, au grand profit de Dubaï Ports World. Le groupe
arabe ayant offert 260 milliards. Une privatisation entourée de zones
d'ombre à plusieurs équations. Au moment aussi où le fils du Président
est cité dans cette affaire, et Wade soumis à la pression de son
homologue français.
Nébuleuse autour d'une privatisation. Dubaï Port World larguera-t-il les amarres au port de Dakar ? Au même moment, le Dg du port qui devait rencontrer à cet effet la presse se dérobe à la dernière minute, et laisse Iba Der et la Cap 21 jouer aux sapeurs- pompiers, après une rencontre à huis clos entre les deux hommes.
Les langues continuent de se délier sur l'affaire dite de la privatisation du Port autonome de Dakar. Désormais connue sous le dénominatif de la « grande nébuleuse », la privatisation du port de Dakar suscite beaucoup d'intérêts au vu de son rôle stratégique en termes de profits à haut débit. 70 % du Produit intérieur brut (Pib) étant généré par le port de Dakar. Face au contexte de la mondialisation qui a fini de gagner des proportions importantes, tous les pays entrent dans la danse du jeu et des enjeux économiques pour s'octroyer des secteurs jugés stratégiques, véritable poumon de croissance, tels que le port de Dakar. Une raison, entre autres, au-delà de la forte pression des bailleurs de fond, pour que des pays se lancent dans des phases de privatisation. C'est le cas de l'Etat du Sénégal qui a décidé de céder la concession des terminaux à conteneurs de la zone nord du port de Dakar au groupe arabe Dubaï Ports World. Seulement, cette privatisation qui suscite autant d'intérêt est entourée de beaucoup de zones d'ombre à plusieurs équations.
Logique économique, corruption, et pression sur Wade
Si les chiffres, tels qu'avancés par les travailleurs de la Sdv , filiale du groupe Bolloré, se précisent, une question revient. Pourquoi avoir écarté de la course le groupe français qui a offert 585 milliards, au grand profit des arabes de Dubaï qui ont casqué 260 milliards, « seulement ». La logique économique, toutes suspicions écartées, voudrait que le plus offrant soit sélectionné ou préféré. En effet, pour les travailleurs du groupe français présent au Sénégal depuis 1926, sous la coupole de Aliou Sow, secrétaire général de l'Union Démocratique des Travailleurs du Sénégal (Udts), outre le fils du Président qui est le cerveau de cette privatisation, il bénéficie également de la complicité du directeur général du Port autonome de Dakar, Bara Sady, qui se veut l'avocat de Dubaï Ports World. « C'est au retour d'une mission à Dubaï conduite par Karim Wade, Bara Sady et Baïdy Agne qu'on a annoncé, le groupe arabe adjudicataire du terminal à conteneurs, qui était en compétition avec les trois principaux armateurs mondiaux que sont Maersk Line, Msc et Delmas », dira Aliou Sow. Cependant, la grande question que se pose les travailleurs du groupe, c'est de savoir comment contraindre les trois principaux armateurs mondiaux donnés perdants à amener les conteneurs à Dakar ? En effet, pour eux le groupe choisi par l'Etat n'est pas armateur, car n'étant pas doté de navires. Et pour combler le tout, ils diront qu'un parfum de corruption au premier degré entoure cette nébuleuse privatisation. Par conséquent, ce sont 1200 agents permanents, 500 journaliers et 2000 dockers soient 37000 agents qui sont mis au chômage par l'Etat avec l'arrivée de Dubaï Ports World. Avant de se demander à quelle sauce les autorités veulent manger le vieux Bolloré. Dans la même foulée, Wade est également soumis à la pression d'un partenaire au développement qu'est la France. D 'abord, Bolloré est une société française, et son patron en chef n'est autre que l'ami de l'actuel Président de la France , Nicolas Sarkozy. Mais, avec la forte présence des sociétés arabes, armés de pétrodollars surtout par rapport à leur apport financier dans les grands chantiers de l'Etat, il est quasi certain, pour nombre d'observateurs, que le groupe Dubaï Ports World va larguer les amarres au port de Dakar, comme adjudicataire de la concession des terminaux à conteneurs du Port autonome de Dakar.
Les langues continuent de se délier sur l'affaire dite de la privatisation du Port autonome de Dakar. Désormais connue sous le dénominatif de la « grande nébuleuse », la privatisation du port de Dakar suscite beaucoup d'intérêts au vu de son rôle stratégique en termes de profits à haut débit. 70 % du Produit intérieur brut (Pib) étant généré par le port de Dakar. Face au contexte de la mondialisation qui a fini de gagner des proportions importantes, tous les pays entrent dans la danse du jeu et des enjeux économiques pour s'octroyer des secteurs jugés stratégiques, véritable poumon de croissance, tels que le port de Dakar. Une raison, entre autres, au-delà de la forte pression des bailleurs de fond, pour que des pays se lancent dans des phases de privatisation. C'est le cas de l'Etat du Sénégal qui a décidé de céder la concession des terminaux à conteneurs de la zone nord du port de Dakar au groupe arabe Dubaï Ports World. Seulement, cette privatisation qui suscite autant d'intérêt est entourée de beaucoup de zones d'ombre à plusieurs équations.
Logique économique, corruption, et pression sur Wade
Si les chiffres, tels qu'avancés par les travailleurs de la Sdv , filiale du groupe Bolloré, se précisent, une question revient. Pourquoi avoir écarté de la course le groupe français qui a offert 585 milliards, au grand profit des arabes de Dubaï qui ont casqué 260 milliards, « seulement ». La logique économique, toutes suspicions écartées, voudrait que le plus offrant soit sélectionné ou préféré. En effet, pour les travailleurs du groupe français présent au Sénégal depuis 1926, sous la coupole de Aliou Sow, secrétaire général de l'Union Démocratique des Travailleurs du Sénégal (Udts), outre le fils du Président qui est le cerveau de cette privatisation, il bénéficie également de la complicité du directeur général du Port autonome de Dakar, Bara Sady, qui se veut l'avocat de Dubaï Ports World. « C'est au retour d'une mission à Dubaï conduite par Karim Wade, Bara Sady et Baïdy Agne qu'on a annoncé, le groupe arabe adjudicataire du terminal à conteneurs, qui était en compétition avec les trois principaux armateurs mondiaux que sont Maersk Line, Msc et Delmas », dira Aliou Sow. Cependant, la grande question que se pose les travailleurs du groupe, c'est de savoir comment contraindre les trois principaux armateurs mondiaux donnés perdants à amener les conteneurs à Dakar ? En effet, pour eux le groupe choisi par l'Etat n'est pas armateur, car n'étant pas doté de navires. Et pour combler le tout, ils diront qu'un parfum de corruption au premier degré entoure cette nébuleuse privatisation. Par conséquent, ce sont 1200 agents permanents, 500 journaliers et 2000 dockers soient 37000 agents qui sont mis au chômage par l'Etat avec l'arrivée de Dubaï Ports World. Avant de se demander à quelle sauce les autorités veulent manger le vieux Bolloré. Dans la même foulée, Wade est également soumis à la pression d'un partenaire au développement qu'est la France. D 'abord, Bolloré est une société française, et son patron en chef n'est autre que l'ami de l'actuel Président de la France , Nicolas Sarkozy. Mais, avec la forte présence des sociétés arabes, armés de pétrodollars surtout par rapport à leur apport financier dans les grands chantiers de l'Etat, il est quasi certain, pour nombre d'observateurs, que le groupe Dubaï Ports World va larguer les amarres au port de Dakar, comme adjudicataire de la concession des terminaux à conteneurs du Port autonome de Dakar.
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