La résolution de la fourniture d’électricité vient d’enregistrer de nouvelles promesses. Cette fois-ci c’est l’autorité suprême qui a pris le dossier en main avec des mesures de « plus » qui fixent au plus tard la date du 15 octobre 2006 pour le retour du rythme normal de distribution.
Encore treize jours pour espérer se passer du calvaire des coupures intempestives d’électricité. Le retour du rythme normal de la distribution de l’énergie électrique est encore une fois prévu au plus tard pour le 15 octobre 2006. Ceci fait partie d’une série de mesures à court terme que la présidence de la république a confiné dans un communiqué daté du deux octobre 2006 ayant sanctionné une réunion présidée par le chef de l’État, tenue dans l’après-midi d’avant-hier. Autres mesures à court terme, le communiqué de la présidence de la République avance que «plusieurs mesures ont été prises pour mettre à la production une capacité reconstituée de 80 MW». C’est ainsi que la présidence annonce «qu’avant la fin de la semaine, la distribution de l’énergie électrique connaîtra une nette amélioration».
A l’issu de cette réunion dont ont également participé le Premier ministre Macky Sall, le ministre de l’Energie et des mines, Madické Niang, le ministre du Budget, Cheikh Hadjibou Soumaré, le ministre porte-parole de la présidence de la République, Amadou Sall et le directeur général de la Sénélec, Samuel Sarr des mesures à moyen termes ont également été prises. Sous réserve de la disponibilité à temps du financement de la Sfi/Banque mondiale, la production nationale sera normalisée par la nouvelle centrale de Kounoune (67,7 MW) à la date du 24 décembre. Ceci conformément au planning indicatif 22 MW pour le 22 octobre 2006, 22,5 MW le 24 octobre 2006 et 22,5 MW 24 décembre 2006. Le communiqué de préciser que « le Président de la République a exhorté les ministères au respect strict des délais » sus-cités. Le chef de l’État demande, par ailleurs, aux populations de faire encore une fois de « preuve de patience, toutes les mesures ayant été prises pour permettre à notre pays de faire face au défi d’une augmentation incontrôlable du prix du pétrole » qui, «hélas ne dépend pas de nous mais est fixé en dehors de nos frontières», se désole t-il.
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