"Si on a une Stratégie de croissance accélérée qui fait de l’environnement des affaires le pilier principal de la croissance, on ne peut pas accepter une situation où les entreprises du secteur privé ont fourni un bien ou un service à l’Etat et ne sont pas payées". C’est la conviction d’Alex Segura, représentant du Fmi au Sénégal qui est l’invité de l’émission « Demande d’explication » de Madiambal Diagne qui passe sur Première Fm ce vendredi, à partir de 18 heures. Il estime que le fait de ne pas payer les entreprises après les prestations de service fragilise le tissu économique. En effet, déclare Segura, "les entreprises après ne sont pas en mesure de payer les prêts aux banques, ne sont pas capables de continuer leurs activités. Alors que, "le succès du programme avec le Fmi dépendait de façon cruciale de l’élimination des arriérés de paiement et des délais de paiement au secteur privé... Si on doit faire de la croissance, on doit faire de l’environnement des affaires le moteur principal de la croissance".
Segura ne cache d’ailleurs pas la préoccupation du Fonds monétaire international. "Effectivement, c’est une source de préoccupation importante pour nous", a reconnu le représentant du Fmi au Sénégal, M. Segura d’ajouter : « C’est pour cela que, dans le cadre de notre programme, nous avons introduit un critère de performance qui requiert l’élimination complète de tous les arriérés de paiement ». A la remarque que le Sénégal n’avait pas satisfait à ce critère, le représentant du Fmi reste prudent : « Je ne peux pas le dire encore, parce que les données les plus récentes sont des données de septembre. Les données de septembre montrent qu’il y avait un niveau d’arriérés de paiement de 26 milliards de francs Cfa », rétorque M. Segura.
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