Economie
Extention et modernisation de la raffinerie : Les Saoudiens posent 250 milliards sur la table de la Sar
A la suite des Iraniens, le groupe saoudien Bin Laden a manifesté, ‘au plus haut point’ son intérêt pour la Société africaine de raffinage. Le contrat n'est pas encore signé mais dans le protocole d'accord, les Saoudiens promettent de mettre sur la table 250 milliards de Cfa pour la modernisation et l'extension de la Sar. La Société africaine de raffinage, recomposée après la décision de l'Etat de la prendre en main, va connaître une deuxième modernisation de ses infrastructures, après celle de 2002 qui avait coûté 5 milliards de francs. Créée en 1963, la société de raffinage était jusque-là détenue par des pétroliers (90 % de l'actionnariat). L'ouverture du capital au groupe Bin Laden permet à la Sar de se tourner vers l'exportation. Les nouvelles capacités de stockage seront de 167 mille mètre cube d'ici la fin de 2009. Le marché local consomme 1,5 mille tonnes de la production de la société, annuellement. Avec son extension, la Sar produira 3 mille à 4 mille tonnes par an. La surproduction va être exportée par ‘voie terrestre et par voie maritime’, indique le directeur général de la Sar, Carmelo Sagna. Pour se renforcer davantage, la raffinerie a pris 20 % de parts dans Senstock, une entreprise de stockage et de gestion de produits pétroliers créée entre Petrosen et Diprom. Le ‘dernier round de négociations’ avec les partenaires saoudiens est prévu samedi, selon le ministre de l'Energie. Revenant sur les raisons du choix du groupe Bin Laden à la place des partenaires iraniens, Samuel Sarr déclare que les Saoudiens sont ‘plus rapide et plus liquides (sic)’. Une deuxième raffinerie, cependant, sera ouverte avec comme cible le marché extérieur. Selon Carmelo Sagna, le Sénégal ‘ne peut absorber deux raffineries’.
0 Commentaires
Participer à la Discussion