Le Japon vient encore de s’illustrer dans sa coopération avec le Sénégal en octroyant un prêt de 4 milliards 800 millions de francs Cfa pour la construction du tronçon Kédougou-Falémé, devant relier le Mali. Cet important programme, permet de réduire les coûts et les distances entre les pays en facilitant la meilleure circulation.
Les travaux de la route entre Kédougou et la vallée de la Falémé, au Mali, devraient bientôt démarrer, à la suite du financement obtenu hier. C’est un montant de 960 millions de yens, soit environ 4 milliards 800 millions de francs Cfa que le Japon vient de mettre à la disposition du Sénégal. Selon le chargé d’affaires de l’Empire du Soleil levant, Hisanobou Hasama, le financement va permettre de «construire précisément un tronçon de 81,3 Km de la route Dakar-Bamako et d’effectuer tous les aménagements adéquats». Il s’agit selon M. Hasama, «plus précisément d’un tronçon passant par le corridor sud entre Kédougou et la vallée de la Falémé ». Le reste du tronçon, à en croire, le chargé d’affaires, «sera financé par d’autres bailleurs de fonds qui ont manifesté leurs engagements». Ce qu’a d’ailleurs confirmé Abdoulaye Diop, le ministre de l’Economie et des Finances, sans pour autant préciser le montant, que «le Sénégal apportera sa contribution».
Pour le ministre Diop, «la mise à disposition du Sénégal par la Japan Bank for International Coopération (Jbic) soutient les mesures courageuses et cohérentes prises par notre gouvernement pour mieux profiter des opportunités qu’offre le monde des affaires». Il précise que le «financement entre dans le cadre du Projet d’Aménagement Routier et de Facilitation du Transport sur le Corridor Dakar-Bamako». Lequel corridor devrait rallier Tanger à Lagos en passant par Dakar et Bamoko.
Pour le chargé d’affaires du Japon, le financement de ce programme s’inscrit dans le sillage du Document stratégique de réduction de la pauvreté (Dsrp) du Sénégal qui «met un accent particulier sur l’accroissement de l’efficacité des moyens de transport pour la réduction du coût du transport et le renforcement du transport inter-urbain». Le projet permettra selon lui, «de renforcer le réseau et de l’étendre hors des frontières du Sénégal pour une meilleure circulation des biens et des personnes entre le Sénégal et le Mali».
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