Récemment, le président de la République, Me Abdoulaye Wade a promis de trouver une solution juste et durable à la crise énergétique. Aujourd’hui, c’est chose faite. Et très bientôt, les délestages ne seront plus qu’un mauvais souvenir avec la décision prise au plus haut sommet de l’Etat de prendre en charge cette question importante dont les conséquences peuvent impacter négativement sur la compétitivité de nos entreprises, mais aussi et surtout le développement économique. Une mesure salutaire également pour les ménages qui ont souffert ces derniers temps des délestages.
Avant la fin de cette semaine, la distribution de l’énergie connaîtra une nette amélioration. Et, au plus tard, le 15 octobre 2006, elle atteindra son rythme normal. Des mesures qui participent d’une volonté clairement affichée par le gouvernement de trouver la solution à la crise énergétique qui secoue notre pays depuis quelque temps ont été prises dans ce sens. Ces actes traduisent un engagement ferme pris récemment par Me Abdoulaye Wade de régler l’ensemble des problèmes liés à la fourniture régulière de l’électricité. Ainsi, à la suite de la réunion présidée dimanche dernier au Palais de la République, par le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, avec à ses côtés Macky Sall, Premier Ministre, Maître Madické Niang, ministre de l’Energie et des Mines, M. Hadjibou Soumaré, ministre du Budget, Maître Amadou Sall, ministre Porte-parole de la Présidence de la République et de M. Samuel Sarr, Directeur Général de la Senelec, il a été décidé de rendre à la production énergétique une capacité reconstituée de 80 MW. A court terme, il s’agit d’améliorer sensiblement la fourniture de l’électricité sur l’ensemble du territoire national. C’est la raison pour laquelle, à moyen terme, et sous réserve de la disponibilité à temps du financement de la SFI/Banque Mondiale, la production nationale sera normalisée par la nouvelle centrale de Kounoune d’une capacité de 67,7 MW, à la date du 24 décembre prochain conformément au planning indicatif suivant : ’’ 22 MW 22 octobre 2006 ; 22,5 MW 24 novembre 2006 ; et 22,5 MW24 décembre 2006’’. Dans ce même ordre d’idées, le président de la République a exhorté les ministres au respect strict desdits délais. Le chef de l’Etat a demandé aux populations de faire preuve de patience, car toutes les mesures ont été prises pour permettre à notre pays de faire face au défi d’une augmentation incontrôlable du prix du pétrole ’’qui, hélas, ne dépend pas de nous mais est fixé en dehors de nos frontières’’.
Un Maître de … parole
Il est heureux de constater que le Président Abdoulaye Wade suit de très près toutes les questions qui intéressent les Sénégalais. Aujourd’hui, c’est l’énergie qui est au centre de ses préoccupations. Car, il s’agit d’une question qui est au cœur de la problématique du développement, de la compétitivité de nos entreprises, de la performance de nos ressources humaines. Mais aussi et surtout, de la stratégique de croissance accélérée dont l’ambition est de faire du Sénégal un pays émergent en 2015. Autant de raisons qui fondent l’engagement personnel du chef de l’Etat qui a donné des directives claires et précises à la Senelec pour qu’une solution durable et définitive soit trouver à ce problème de fourniture d’électricité. D’autant plus qu’au-delà des facilités accordées à la Senelec pour importer du gasoil, afin d’assurer le service public de l’électricité, le président Wade a montré la voie, à l’issue de cette réunion d’urgence convoquée au Palais de la République. C’est dire que la réquisition n’a été qu’une solution transitoire au regard de cette batterie de mesures prise pour régler définitivement ce problème d’approvisionnement et de disponibilité courante de produits pétroliers et de l’électricité. C’est là une autre vision de la politique énergétique qui est en train d’être déclinée par le chef de l’Etat. Et ce qui est séduisant dans la démarche du président Wade, c’est d’avoir convoqué la réunion, un dimanche, à 18H 30, à quelques minutes de la rupture du jeûne.
Une chose est sûre, le gouvernement dirigé par Macky Sall travaille à apporter des solutions durables aux problèmes qui se posent aux Sénégalais. Si le Président Wade a été élu, c’est pour trouver des réponses justes aux préoccupations des Sénégalais. Et l’électricité figure au premier rang des priorités. Ainsi, il ne faudrait pas à l’heure du bilan, que des problèmes de fourniture d’électricité viennent plomber tous les efforts faits depuis six années d’alternance. Aujourd’hui, un Sénégal émergent, c’est un Sénégal où la distribution de l’électricité ne souffre d’aucun manquement. Et le président de la République l’a parfaitement compris. Car, malgré le renchérissement des cours du pétrole, il s’est fait un point d’honneur de tout mettre en œuvre pour que ces flambées ne se répercutent pas négativement sur le consommateur sénégalais. Une vision juste qui traduit un souci d’équilibre.
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