Alors que la campagne présidentielle battait son plein, l’Assemblée nationale posait les jalons d’un programme douteux, scandaleux. Les députés ont voté une loi pour la construction et le développement d’une zone économique intégrée spéciale par la société privée Jebel Ali Freezone (Jafza) de Dubaï. Un projet en concurrence avec celui de la Plate-forme de Diamniadio que les Américains devaient financer pour plus 600 milliards de francs Cfa. Seulement après s’être battu quatre années durant pour ce projet, le Sénégal y renonce pour les sous (à rembourser) d’un émir de Dubaï propriétaire de Jafza.
Les Gouvernements du Sénégal et des Etats-Unis ont convenu de mettre fin au projet de construction de la Plate-forme de Diamniadio initié dans le cadre du programme de Millenium Challenge Account (Mca). Ainsi l’amitié du Président américain George W. Bush envers son homologue Abdoulaye Wade n’a pas pu empêcher le constat d’échec dans la mise en forme du projet de la Plate forme de Diamniadio. Les Américains ont donc baissé les bras, et, comme Le Quotidien l’avait déjà affirmé depuis deux ans, se sont rabattus vers le minimum qu’ils pouvaient financer, à savoir, l’autoroute Dakar-Diamniadio. Le communiqué signé par le porte-parole du Président Wade explique : «(…) Le projet de Plate-forme de Diamniadio dont les études de faisabilités sont en cours, présente des similitudes avec la Zone Economique intégrée Spéciale de Dakar (dénommée «Disez») a pour principe essentiel de compléter des projets du secteur privé et non de les concurrencer. En conséquence, les deux gouvernements conviennent d’affecter l’aide du Mca précédemment destinée au projet de la Plate-forme de Diamniadio, au financement de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio et à d’autres projets à négocier.»
En réalité, lit-on dans le communiqué de la présidence de la République, «le Sénégal se trouve au stade final des négociations avec la société privée Jebel Ali Freezone (Jafza) de Dubaï pour la construction et le développement d’une zone économique intégrée spéciale qui a fait l’objet d’une loi votée par l’Assemblée nationale le 06 février 2007 (Loi n°2007-16)». Et voilà ! Après quatre années de lutte (le Président Wade et son ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio en faisaient un point d’honneur) pour décrocher le financement de la Plate-forme de Diamniadio, le Sénégal renonce à la veille d’une signature des accords. Car tout était fin prêt pour ce faire (voir page 3). Les études de faisabilité financées par les Américains étaient bouclées et l’Agence de mise en œuvre de la Plate-forme du millénaire de Diamniadio (Ampmd) à pied d’œuvre pour l’exécution.
Au mois de mars dernier, M. Sogué Diarisso, le Dg de l’Ampmd était convaincu que le Sénégal allait signer son contrat avant fin 2007, car toutes les conditions posées par les Américains étaient enfin remplies, mais surtout du fait de «l’engagement total des ministres Abdoulaye Diop de l’Economie et des Finances et Cheikh Tidiane Gadio des Affaires étrangères». Il ne soupçonnait pas que l’Etat du Sénégal était à l’époque en négociations avancées avec des Arabes, notamment un émir de Dubaï, propriétaire de la société privée Jebel Ali Freezone (Jafza). Cet émir selon de sources bien au fait des tractations est aussi le propriètaire de la société Dpworld à qui il a été concédé le terminal à conteneurs du Port de Dakar.
En tout cas, au moment où toutes les attentions étaient retenues par la campagne présidentielle, la Présidence de la République faisait voter par l’Assemblée nationale la Loi n°2007-16 qui concède 10 000 hectares à Jafza, un concurrent déclaré du projet de la Plate-forme de Diamniadio.
Alors quelques mois plus tard, contraint à choisir entre les Américains et les Arabes, la Présidence a préféré l’endettement auprès de Jafza à la subvention du Millennium challenge Account (Mca).
Les Gouvernements du Sénégal et des Etats-Unis ont convenu de mettre fin au projet de construction de la Plate-forme de Diamniadio initié dans le cadre du programme de Millenium Challenge Account (Mca). Ainsi l’amitié du Président américain George W. Bush envers son homologue Abdoulaye Wade n’a pas pu empêcher le constat d’échec dans la mise en forme du projet de la Plate forme de Diamniadio. Les Américains ont donc baissé les bras, et, comme Le Quotidien l’avait déjà affirmé depuis deux ans, se sont rabattus vers le minimum qu’ils pouvaient financer, à savoir, l’autoroute Dakar-Diamniadio. Le communiqué signé par le porte-parole du Président Wade explique : «(…) Le projet de Plate-forme de Diamniadio dont les études de faisabilités sont en cours, présente des similitudes avec la Zone Economique intégrée Spéciale de Dakar (dénommée «Disez») a pour principe essentiel de compléter des projets du secteur privé et non de les concurrencer. En conséquence, les deux gouvernements conviennent d’affecter l’aide du Mca précédemment destinée au projet de la Plate-forme de Diamniadio, au financement de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio et à d’autres projets à négocier.»
En réalité, lit-on dans le communiqué de la présidence de la République, «le Sénégal se trouve au stade final des négociations avec la société privée Jebel Ali Freezone (Jafza) de Dubaï pour la construction et le développement d’une zone économique intégrée spéciale qui a fait l’objet d’une loi votée par l’Assemblée nationale le 06 février 2007 (Loi n°2007-16)». Et voilà ! Après quatre années de lutte (le Président Wade et son ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio en faisaient un point d’honneur) pour décrocher le financement de la Plate-forme de Diamniadio, le Sénégal renonce à la veille d’une signature des accords. Car tout était fin prêt pour ce faire (voir page 3). Les études de faisabilité financées par les Américains étaient bouclées et l’Agence de mise en œuvre de la Plate-forme du millénaire de Diamniadio (Ampmd) à pied d’œuvre pour l’exécution.
Au mois de mars dernier, M. Sogué Diarisso, le Dg de l’Ampmd était convaincu que le Sénégal allait signer son contrat avant fin 2007, car toutes les conditions posées par les Américains étaient enfin remplies, mais surtout du fait de «l’engagement total des ministres Abdoulaye Diop de l’Economie et des Finances et Cheikh Tidiane Gadio des Affaires étrangères». Il ne soupçonnait pas que l’Etat du Sénégal était à l’époque en négociations avancées avec des Arabes, notamment un émir de Dubaï, propriétaire de la société privée Jebel Ali Freezone (Jafza). Cet émir selon de sources bien au fait des tractations est aussi le propriètaire de la société Dpworld à qui il a été concédé le terminal à conteneurs du Port de Dakar.
En tout cas, au moment où toutes les attentions étaient retenues par la campagne présidentielle, la Présidence de la République faisait voter par l’Assemblée nationale la Loi n°2007-16 qui concède 10 000 hectares à Jafza, un concurrent déclaré du projet de la Plate-forme de Diamniadio.
Alors quelques mois plus tard, contraint à choisir entre les Américains et les Arabes, la Présidence a préféré l’endettement auprès de Jafza à la subvention du Millennium challenge Account (Mca).
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