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Economie

Résumé de l'actualité économique internationale du lundi 29 septembre 2014

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Résumé de l'actualité économique internationale du lundi 29 septembre 2014

-WASHINGTON-Un tribunal new-yorkais a estimé lundi que l'Argentine avait usé de voies illégales pour contourner un précédent jugement l'enjoignant de rembourser en priorité les fonds vautours pour pouvoir continuer à payer ses autres créanciers. Le tribunal soutient que la République argentine a enfreint le jugement, a indiqué le juge Thomas Griesa, évoquant une condamnation rare et indiquant que les sanctions infligées au pays seront fixées lors d'une prochaine audience.

Ce même magistrat avait dans un premier temps donné gain de cause aux fonds vautours ayant refusé toute renégociation de la dette argentine après la faillite du pays en 2001.

Dans un second temps, le juge Griesa avait décidé que Buenos Aires devait rembourser ces fonds spéculatifs minoritaires afin de continuer à payer ses autres créanciers ayant accepté de renégocier leurs titres de dette au prix d'une forte décote. Refusant de se plier au jugement, Buenos Aires a dû se déclarer en défaut partiel et a adopté un mécanisme lui permettant de transférer le paiement de ses créanciers hors des Etats-Unis.

Aux termes d'une audience lundi à Manhattan, le juge Griesa a estimé que ces mesures étaient illégales et devaient cesser.

 

-PARIS- Le marché de la dette en zone euro a évolué en ordre dispersé lundi, les taux allemand et français reculant tandis que ceux de l'Espagne et de l'Italie sont remontés, à trois jours d'une réunion de la BCE.
"On est un peu dans une période d'incertitude", estime Laurent Geronimi, directeur de la gestion taux chez Swiss Life Banque Privée. Selon lui, "l'optimisme" qui a récemment eu cours sur les marchés "est en train d'être érodé". A 18H00, le taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne, qui fait habituellement office de valeur refuge, a terminé à 0,964%. Vendredi, il s'était établi à 0,972% sur le marché secondaire où s'échange la dette déjà émise.
Le taux français à 10 ans a suivi le mouvement pour finir à 1,305% contre 1,312% vendredi. Les marchés sont dans l'attente d'une réunion de la Banque centrale européenne jeudi, qui sera suivie d'une conférence de presse de son président, Mario Draghi.
"Cette semaine, la BCE va parler et va commenter son premier financement ciblé qui a plutôt été un échec", indique M. Geronimi.
Les prêts accordés lors d'une première opération mi-septembre ont déçu les analystes, avec seulement 82,6 milliards d'euros alloués sur les 400 milliards proposés.
L'institution de Francfort est également attendue sur l'inflation, dont le chiffre pour la zone euro sera publié mardi. En Allemagne, l'inflation est restée à son plus bas niveau depuis 2010 en septembre, à 0,8% sur un an, tandis qu'en Espagne, les prix à la consommation ont reculé de 0,3% en septembre sur un an, selon des chiffres provisoires.

Le taux d'emprunt à 10 ans du pays est remonté à 6,427% contre 6,162% vendredi. Les dettes italiennes et espagnoles ont également connu une certaine tension, mais dans une moindre mesure. Le taux à 10 ans de l'Espagne a terminé à 2,223% contre 2,197% vendredi, celui de l'Italie s'inscrivant à 2,404% contre 2,386%.
Les investisseurs attendent également d'en savoir plus sur les futures orientations de politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed), alors que le débat monte sur un possible relèvement des taux directeurs de l'établissement en 2015. Ils observeront vendredi le rapport mensuel sur l'emploi américain à l'aune de ces changements à venir.
Hors zone euro, le taux britannique est descendu à 2,440% contre 2,468% vendredi.
Aux États-Unis, le taux à 10 ans descendait à 2,484% contre 2,528% vendredi, tout comme celui à 30 ans, à 3,170% contre 3,214%. Le taux à trois mois était à l'équilibre (0,00%).


-ABIDJAN-La 1ère édition des Bourses régionales des valeurs mobilières (BRVM), baptisée Investment Days, s’ouvre mardi à Paris avec la participation des acteurs de la place boursière de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), et les investisseurs et entreprises internationaux. Cet évènement sera l'occasion pour les investisseurs internationaux de découvrir les multiples ‘’ opportunités'' qu'offre le marché ouest-africain et pour les acteurs de l'espace sous-régional l'opportunité de présenter leurs entreprises aux investisseurs internationaux.
La BRVM qui ambitionne de se positionner comme une bourse moderne, leader en Afrique, ouverte et au contact des marchés internationaux entend, par ces journées, attirer de nouveaux investisseurs sur le marché et promouvoir l'investissement dans les pays de l'UEMOA.
Cinq panels distincts animés par une trentaine de personnalités du monde financier international dont MM. Lionel Zinsou, Président Fondation Afrique-France, Edoh Kossi Amenounve, Directeur Général de la BRVM, Paul Derreumaux, Fondateur Bank of Africa Group et Abdoulaye Fall, Vice-Président Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO, permettront de débattre des questions économiques liées aux marchés obligataires en Afrique, souligne une note de la BRVM.
La nouvelle frontière de l'économie mondiale en Afrique, le développement des marchés obligataires sur le continent ainsi que l'amélioration de l'environnement des investissements en Afrique pour la création des champions africains et l'accès des entreprises aux marchés des capitaux africains constituent le menu de ces panels.


-PARIS- Les Bourses européennes ont clôturé en baisse lundi, excepté en Suisse, dans un contexte d'attente des investisseurs avant la réunion de la BCE jeudi et de crainte devant les évènements en cours à Hong Kong.
Les investisseurs sont dans l'attente de la réunion jeudi de l'institution monétaire de Francfort qui doit donner le détail de nouvelles injections de liquidités dans le circuit financier, alors que le doute grandit parmi les analystes quant à l'efficacité de ses efforts pour dynamiser l'économie en zone euro.
Par ailleurs, les manifestations prodémocratie à Hong Kong ont pesé sur la cotation, après les graves troubles du week-end dans l'ex-colonie britannique revenue dans le giron de la Chine en 1997.
L'Eurostoxx a reculé de 1,01%.

La Bourse de Paris a fermé en position de repli (-0,83%). L'indice CAC 40 a perdu 36,68 points à 4358,07 points. Les valeurs bancaires ont globalement pesé sur la cote à l'image de Société Générale (-1,66% à 40 euros), BNP Paribas (-1,42% à 52,08 euros), et Crédit Agricole (-1,13% à 11,76 euros). Air France-KLM a reculé de 0,84% à 7,43 euros après que le SNPL, principal syndicat de pilotes d'Air France, a mis fin dimanche à une grève historique de 14 jours, qui pèsera sur les comptes de la compagnie aérienne.

La Bourse de Londres a terminé la séance en légère baisse de 0,04%, l'indice FTSE-100 des principales valeurs s'est effrité de 2,79 points à 6.646,6 points. Les banques présentes à Hong Kong ont fait l'objet d'un mouvement de vente lié aux manifestations prodémocratie sur place: HSBC a chuté de 2,34% à 635 pence et Standard Chartered de 1,62% à 1.155,5 pence.

La Bourse de Francfort a nettement reculé, le Dax perdant 0,71% à 9422,91 points. La deuxième banque allemande Commerzbank a terminé lanterne rouge avec une chute de 4,17% à 11,73 euros. L'énergéticien RWE a lui glissé de 3,70% à 30,31 euros et Adidas a complété le trio des plus gros perdants, en reculant de 1,87% à 59,41 euros. Allianz (+0,23% à 128,5 euros) a fait figure de rescapé, en rebondissant après sa dégringolade de 6% vendredi.

La Bourse de Milan a clôturé en baisse, l'indice FTSE Mib perdant 1,29% à 20'526 points. Parmi les valeurs en hausse, peu de grandes envolées, si ce n'est World Duty Free, qui a pris 1,12% à 8,99 euros. A l'inverse, les chutes ont été plus spectaculaires, avec notamment la maison de haute couture Salvatore Ferragama, qui a perdu 3,43% à 21,65 euros.
Enfin, les banques ont subi les affres du marché: Banca Popolare Milano (-2,81% à 0,6235 euro), Unipolsai (-2,59% à 2,26 euros), Mediobanca (-2,58% à 6,595 euros) et Banca Monte Paschi di Siena (-2,52% à 1,006 euro).

L'indice AEX des principales valeurs de la Bourse d'Amsterdam a clôturé en baisse de 0,07% à 418,18 points. A la baisse, la foncière Corio a perdu 1,32% à 38,60 euros tandis qu'à la hausse, le groupe de forage pétrolier et gazier SBM Offshore a lui gagné 4,36% à 11,49 euros.

La Bourse de Madrid a commencé la semaine dans le rouge, l'indice Ibex 35 des principales valeurs lâchant 1,52% à 10'686 points dans le sillage de Wall Street et à cause de l'incertitude liée à l'avenir politique de la Catalogne.
Les valeurs bancaires ont fait partie de celles qui ont le plus souffert. BBVA a perdu 2,01% à 9,4 euros, Bankia 2,52% à 1,47 euro, Bankinter 1,92% à 6,63 euros, Caixabank 2,68% à 4,75 euros, Banco Popular 1,80% à 4,63 euros, Banco Sabadell 2,83% à 2,30 euros et Banco Santander 2,58% à 7,52 euros. Parmi les rares valeurs dans le vert, Jazztel, convoité par l'opérateur téléphonique français Orange, a pris 0,23% à 12,8 euros.

La Bourse de Bruxelles a perdu 0,26% à 3198,25 points. Le distributeur Colruyt a perdu le plus de terrain, abandonnant 2,11% à 34,33 euros, suivi par le bancassureur KBC (-1,89% à 42,16 euros). Côté hausses, la meilleure performance de la journée a été réalisée par le laboratoire pharmaceutique UCB, qui a gagné 1,10% à 71,95 euros.

La Bourse suisse a terminé à l'équilibre, l'indice SMI se maintenant néanmoins en terrain positif sur une maigre progression de 0,03% à 8776,73 points. Julius Baer a pris la tête de l'indice, s'adjugeant 1,19% à 42,65 francs. Le géant pharmaceutique Novartis s'est également apprécié de 0,91% à 89,10 francs. La banque UBS, qui a annoncé une modification de sa structure juridique pour s'adapter à la législation sur les banques trop grosses pour faire faillite, a quant à elle cédé une partie de ses gains initiaux, pour boucler sur une hausse de 0,18% à 16,73 francs.
L'horloger suisse Swatch Group a en revanche été sous pression, cédant 1,97% à 453,80 francs tandis que Richemont, le numéro deux mondial du luxe, a perdu 1,68% à 79 francs.

La Bourse de Lisbonne a clôturé en baisse de 0,22% à 5704,87 points, en raison notamment du recul de l'opérateur historique Portugal Telecom (PT). PT a terminé en baisse de 1,83% à 1,66 euro, tandis que son concurrent NOS a reculé de 0,74% à 4,69 euros. Les banques ont connu pour leur part une séance mitigée. La BPI a grimpé de 2,16% à 1,70 euro tandis que la BCP a reculé de 0,49% à 0,10 euro.
Le groupe postal CTT a réalisé la meilleure performance de la séance, terminant en hausse de 2,45% à 7,66 euros.


-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM, basée à Abidjan), a clôturé sa séance du lundi 29 septembre 2014 en baisse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 273,11 à 270,97 points, soit un repli de 0,78%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a cédé 0,61% à 255,49 points contre 257,05 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 514,40 millions de FCFA contre 693,49 millions de FCFA vendredi dernier.

Les capitalisations boursières des marchés-actions et droits - se chiffrent respectivement à 6 209,53 milliards de FCFA et 3,81 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 211.02 milliards de FCFA.

Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 110 309 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SONATEL SN avec 227,60 millions de FCFA de transactions.

 

-ZURICH- L'économie mondiale est confrontée à une "combinaison toxique" de dette élevée et de faible croissance qui jette les bases d'un processus de désendettement douloureux, voire d'une autre crise, dont l'épicentre pourrait se trouver cette fois dans les pays émergents, selon un rapport d'experts publié lundi. Contrairement à une idée répandue, l'économie mondiale est loin d'avoir pris le chemin du désendettement, a pointé le rapport de l'ICMB (International Center for Monetary and Banking Studies) sur l'économie mondiale, réalisé pour le Centre international d'études monétaires et bancaires.
Depuis la crise financière, le ratio de dette global rapporté au PIB, en excluant le secteur financier a continué de grimper pour atteindre de nouveaux sommets, ont pointé les auteurs de ce rapport. Selon leurs estimations, ce ratio a grimpé de 38% depuis le début de la crise financière, pour atteindre 212%. Les auteurs de l'étude, qui incluent notamment Luigi Buttiglione, directeur de la stratégie au sein de la société de fonds alternatifs Brevan Howard, et Philip Lane, professeur d'économie politique à Trinity College à Dublin, ont mis en garde contre le cercle vicieux de la dette dans un contexte de croissance nominale modeste et de faible inflation.
La faible croissance économique rend en effet le processus de réduction de la dette plus difficile tandis que la dette, elle-même, exacerbe le ralentissement économique. Dans ce contexte, le taux d'intérêt d'équilibre est appelé à se maintenir à des niveaux historiquement bas alors même que la capacité à contracter des emprunts sera sous pression si le taux d'intérêt réel devait se stabiliser au dessus de ce niveau d'équilibre.
Le niveau d'endettement est actuellement plus élevé dans les pays développés, où le ratio de dette par rapport au PIB a atteint 272%, que dans les économies émergentes, où il se situe à 151%.
Dans les pays développés, les auteurs du rapport notent une stabilisation depuis 2010 à un niveau proche des sommets historiques.



 



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