-ABIDJAN-Les
prix des hydrocarbures en Côte d’Ivoire enregistrent depuis lundi, une baisse
allant de 11 à 15 FCFA.
Le gas-oil passe de 615 à 600 FCFA le litre, soit une baisse de 15 FCFA, tandis
que l'essence super passe de 750 à 739 FCFA le litre, soit 11 FCFA. Ces baisses
proviendraient, souligne-t-on, de l'application du système d'ajustement
automatique des prix adopté par le gouvernement ivoirien en novembre 2012.
-NEW YORK-La Bourse
de New York a fini en baisse lundi, sous le coup à la fois d'indicateurs
macro-économiques suggérant une faiblesse de la conjoncture économique mondiale
et de données laissant entrevoir un lent démarrage des ventes liées à la saison
des fêtes aux Etats-Unis. L'indice Dow Jones a cédé 0,27%, soit 48,75 points, à
17'779,49.
Le S&P-500, plus large, a perdu 14,06
points, soit 0,68%, à 2053,50. Et le Nasdaq Composite, plombé par le plongeon
du titre Apple, a reculé de 64,28 points (-1,34%) à 4727,35.
-PARIS- Les taux
d'emprunt en zone euro sont restés très bas lundi, améliorant au passage leurs
records à la baisse sur un marché obligataire en position d'attente avant la
dernière réunion de la Banque centrale européenne.
"Le marché attend jeudi la réunion de la
BCE", ce qui limite tous les mouvements très tranchés, a noté Cyril Regnat,
un stratégiste obligataire de Natixis.
"Il y a néanmoins quelques prises de
profits à prévoir après les belles performances récentes, qui ont déjà commencé
sur les pays les plus solides aujourd'hui et qui pourraient se poursuivre d'ici
la réunion sur les pays du sud de l'Europe", a-t-il complété.
Pour autant comme "les indicateurs du jour
n'ont pas été de très bonne facture", l'environnement reste favorable aux
taux d'emprunts bas, selon lui.
Le secteur manufacturier a en effet continué à
stagner en novembre dans la zone euro, affaibli par les contractions
enregistrées dans les trois principales économies de la région, Allemagne,
France et Italie.
Outre-Atlantique, l'activité dans le même
secteur aux États-Unis a continué à progresser en novembre mais a légèrement
ralenti sa course.
A 17H00 GMT le taux à 10 ans de l'Allemagne a
fini à 0,728%, après avoir de nouveau touché un point bas en séance à 0,690%.
Vendredi, il avait terminé à 0,700% sur le marché secondaire, où s'échange la
dette déjà émise. Le rendement français
de même maturité a suivi le même cheminement à 0,989% contre 0,970%. Il a
également signé un nouveau record en séance à 0,955%.
Celui de l'Italie a terminé à 2,015% contre
2,034% après avoir aussi touché un point bas à 2,001% et celui de l'Espagne a
fini à 1,839% contre 1,895% après un nouveau record à 1,831%.
En dehors de la zone euro, le taux britannique à
10 ans a clôturé à 1,858% contre 1,926% vendredi.
Aux États-Unis, le taux à 10 ans évoluait à
2,189% après avoir terminé à 2,164% vendredi, celui à 30 ans s'inscrivant à
2,915% contre 2,889%. De son côté, le taux à 2 ans était à 0,472% contre
0,469%.
-DOUALA-Le
groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé avoir approuvé
une ligne de financement d’un montant de 258 milliards de francs CFA au profit
du Cameroun.
Les fonds sont destinés à l'aménagement du tronçon routier
Batschenga-Ntui-Yoko-Tibati-Ngaoundéré, qui s'étire sur 598 km entre les
régions du Centre et de l'Adamaoua.
Cet axe routier qui constitue l'itinéraire le plus court (200 km de moins) pour
relier les parties méridionales et septentrionales du Cameroun, est, de l'avis
des experts, ‘'un des maillons camerounais essentiels à la facilitation du
transport inter- Etats en Afrique centrale, en offrant une nouvelle alternative
de transit vers le Tchad, pays enclavé de la région qui s'approvisionne
principalement via le Port de Douala''.
Le projet est financé par le groupe de la banque à travers les deux guichets
BAD et FAD (Fonds africain de développement), respectivement pour près de 105
milliards et 10 milliards de francs CFA.
Les autres co-financiers sont l'Agence française de développement(AFD) pour 45
milliards de francs CFA en financement parallèle, la Banque de développement
des Etats de l'Afrique centrale (BDEAC) pour 42 milliards de francs CFA, la
JICA (ACFA) pour environ 35 milliards de francs CFA, et la République du
Cameroun (près de 29 milliards de francs CFA en financement conjoint), précise
le communiqué de la BAD.
-ABIDJAN-La
Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du lundi 1er
décembre 2014 en baisse par rapport à la séance précédente.
L’indice
BRVM 10 est passé de 259,74 à 259,19 points, soit un repli de 0,21%. L’indice
BRVM Composite, pour sa part, a cédé 0,09% à 243,75 points contre 243,96
précédemment.
La
valeur des transactions s’est établie à 229,86 millions de FCFA contre 55,14
millions de FCFA, vendredi.
La
capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5 924,27 milliards
de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 160,98 milliards de FCFA. Le
titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec
336 531 actions
échangées. Le titre le plus actif en valeur
est BICI CI avec 63,49 millions de FCFA de transactions.
-PARIS- La France a
emprunté 7,377 mrd EUR à court terme lundi sur les marchés financiers, a
annoncé lundi l'Agence France Trésor (AFT).
Lors de cette émission, le pays entendait
emprunter entre 6,2 et 7,4 mrd EUR.
Dans le détail, le Trésor a levé 3,990 mrd EUR à
échéance 3 mois (12 semaines) au taux de - 0,017%, identique à celui de la
dernière opération comparable le 24 novembre.
Par ailleurs, la France a emprunté 1,890 mrd EUR
à échéance 6 mois (23 semaines), au taux de -0,015% contre -0,011% et 1,497 mrd
EUR à échéance un an (49 semaines) à -0,007% contre -0,009%.
La France s'endette depuis
fin août à des taux négatifs sur des échéances de court terme, ce qui signifie
que les investisseurs, qui cherchent à tout prix des placements sûrs, perdent
de l'argent en prêtant à la France, pour qui emprunter de l'argent sur ces
échéances devient rémunérateur.
-NEW YORK- Le pétrole
coté à New York a terminé en hausse lundi, rebondissant avec vigueur après être
tombé à son plus bas en cinq ans alors que les investisseurs tentaient de
discerner les conséquences de la décision de l'Opep de ne pas changer son
objectif de production.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier a progressé de 2,85 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 69,0 dollars. Dans les échanges électroniques précédant la séance, il était descendu jusqu'à 63,72 dollars, un niveau plus vu depuis juillet 2009.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé jeudi de maintenir à 30 millions de barils par jour (mbj) son niveau de production pour les six prochains mois, renonçant à réduire l'offre pour soutenir les cours.
Maintenant que l'Opep a déclaré une guerre des prix aux pays non membres du cartel, en espérant que la chute des cours freine la progression de l'offre, les investisseurs se demandent si cela peut avoir un effet sur la croissance de la production aux Etats-Unis, a commenté Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
Dans l'immédiat, l'offre américaine va sûrement continuer à croître pendant encore au moins 12 à 18 mois au fur et à mesure que les investissements qui ont déjà été décidés vont se mettre en route, a-t-il avancé. Ensuite on commencera peut-être à voir un ralentissement de la croissance aux Etats-Unis, a ajouté le spécialiste, en soulignant que d'autres projets plus coûteux au Canada, dans l'Arctique ou au large des côtes du Brésil pourraient pâtir davantage de la chute des cours.
Non seulement on s'inquiète de l'offre croissante de brut (sur le marché mondial), mais on constate parallèlement des signes de faible demande, a relevé de son côté Phil Flynn de Price Futures Group.
En Chine, deuxième consommateur mondial d'or noir, l'activité manufacturière a ralenti en novembre à son plus faible rythme de croissance depuis huit mois.
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