Et si la solution à la crise de l’électricité venait des énergies renouvelables. En tout cas, le gouvernement du Sénégal s’est lancé un défi de taille. Il s’agit de faire en sorte que 60% de l’énergie consommée par les ménages proviennent des énergies renouvelables et seulement 40% de la Senelec.
« Le Chef de l’Etat nous a instruit de faire en sorte que 60% de la consommation des ménages sénégalais en énergie viennent des énergies renouvelables ». Ces propos de M. Louis Seck, ministre des Energies renouvelables, en disent long sur la place qu’occupent désormais les énergies renouvelables, notamment dans la recherche de solutions aux problèmes de l’électricité. Si l’on en croit le ministre, des mesures incitatives dans la règlementation, ont été prises, afin d’encourager les différents investisseurs.
Ainsi, une grande priorité est accordée au secteur privé dans l’expansion des énergies renouvelables. « C’est pour en même temps aider le secteur privé que le gouvernement a décidé de l’associer à ces grands projets. L’Etat sera juste là pour encadrer, mais va leur faciliter tout le processus », précise le ministre. M. Seck l’a déclaré lors de la présentation du Peracod (Programme pour la promotion des énergies renouvelables, de l’électrification rurale et de l’approvisionnement durable en combustibles domestiques). Un programme qui est le fruit de la coopération sénégalo-allemande. Une occasion saisie par les différentes entreprises venues de multiples coins du monde pour exposer leurs différentes inventions dans les énergies renouvelables. « C’est une grande chance que nous avons de disposer d’autant d’opportunités. En plus d’être une réponse aux problèmes de l’électricité, il faut aussi préciser que les énergies renouvelables avec la non-émission de gaz à effets de serre, constituent une façon de lutter contre la pollution », se réjouit le ministre.
En effet, en plus d’être composé de machines de diverses capacités, l’appareil solaire ne nécessite pas des dépenses additionnelles. « À part le coût et le montage, aucune autre dépense ne suit », déclare un des exposants. Cependant, même si la force des énergies renouvelables n’est plus à démontrer, il n’e demeure pas moins que la main d’œuvre qualifiée dans ce domaine, n’est pas encore disponible. Suffisant pour que le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop tende la main aux partenaires israéliens. « Nous voulons que cet accompagnement s’étende jusque dans la formation, par exemple en organisant des masters formant des techniciens dans le domaine des énergies renouvelables et pourquoi pas dans le domaine de l’agriculture », suggère M. Saliou Ndiaye.
Quoi qu’il en soit, la réalité sur le terrain est que les problèmes de l’électricité sont bien réels et tardent à trouver solutions. Même si le Plan Takkal lancé par le ministre de l’Energie, Karim Wade suscite beaucoup d’espoirs, les délestages persistent et avec la forte présence du soleil, les énergies renouvelables semblent être l’issue de secours.
La Rédaction
11 Commentaires
Chief
En Mai, 2011 (22:21 PM)Undefined
En Mai, 2011 (22:45 PM)ok !
Missafrica
En Mai, 2011 (22:57 PM)vive le cameroun
Missafrica
En Mai, 2011 (23:07 PM)Awa
En Mai, 2011 (23:24 PM)Sall
En Mai, 2011 (00:03 AM)Virus
En Mai, 2011 (00:47 AM)virus
Bro
En Mai, 2011 (07:44 AM)Meru M Pitax
En Mai, 2011 (09:05 AM)en courant alternatif?
Qqun
En Mai, 2011 (10:07 AM)Undefined
En Mai, 2011 (12:34 PM)bon courage
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