Financé par le biais du Partenariat public-privé, le projet d’autoroute à péage Dakar–Diamniadio a séduit la Banque mondiale. L’institution de Bretton Woods qui ne tarit pas d’éloges à l’endroit de l’Apix, réalisatrice de l’ouvrage, a retenu cet ouvrage comme le projet d’infrastructure routière la plus innovante en Afrique. Par conséquent, l’Agence des grands travaux du chef de l’Etat a reçu le Prix d’Excellence de la Banque mondiale.
Le projet de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio est en train d’être réalisé sur la base d’un partenariat public-privé. Dans ce partenariat l’Etat confie au partenaire privé la conception, le financement, la réalisation et l’exploitation du service qui est lié à l’Etat par un contrat à long terme. Laquelle entente qui établit un partage des responsabilités, des risques et des bénéfices entre les partenaires public et privé.
Ce dernier est rémunéré grâce aux ressources tirées de l’exploitation dudit service. Ce qui permet de mieux faire face aux tensions budgétaires de l’Etat. A travers ce partenariat, il (l’Etat), peut faire appel au secteur privé par le biais de son expertise et de ses moyens, favorisant la mise à la disposition des usagers de services de meilleure qualité, dans des délais plus réduits et une meilleure gestion de l’entretien et de la maintenance du service.
Le projet de l’autoroute à péage constitue le premier projet d’infrastructure développé sous le régime juridique de la loi 2004.13. Le choix est fondé sur l’orientation de booster les investissements privés, la rentabilité économique attestée par les différentes études économiques et financières ainsi que les études de trafics et d’acceptabilité du péage (+ de 100 000 véhicules/jour sur son axe) et la volonté de l’Etat de minimiser l’impact des grands travaux, du fait de leur envergure, sur son budget.
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