De Bel Air à Hann en passant par Mbao pour Kounoune, la Senelec a montré hier, l’importance des réalisations qu’elle a entrepris pour assurer un meilleur service et offrir une énergie en quantité pour ses consommateurs. Et, c’est le ministre Madické Niang, qui a conduit la visite des chantiers, preuve d’un grand pas vers la fin des délestages au Sénégal.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Madické Niang, en compagnie de Samuel Sarr, le Dg de la Senelec, a procédé hier à la visite des chantiers de la société d’électricité. Ce fut l’occasion pour le ministre et ses collaborateurs, entre autres, de vérifier l’avancée des travaux du projet de réalisation de la centrale de 60 Mw, dont l’objectif fondamental est de «satisfaire la demande du réseau interconnecté qui accuse d’année en année une forte croissance d’environ 8%, d’éliminer les délestages par manque de production et d’améliorer la qualité de service».
Selon les ingénieurs directeurs de ce projet, ces nouvelles installations de la Senelec doivent «fournir une puissance maximale continue nette dans les conditions de site de 63 876 Kw, et garantir une consommation spécifique fioul de 190,031 g/Kwh de 42 700 Kj/kg». De plus, ce projet se voit renforcer par la construction du poste 90/30 Kw, d’un coût global de 2,3 milliards de francs Cfa. Un dispositif qui doit, de l’avis du délégué à la communication de la Senelec, Papa Mandaw Corréa, «réduire des pertes techniques de l’énergie non distribuée et la sécurisation de l’alimentation électrique de Dakar par la multiplication des postes d’injonction 90/30 Kw».
Et c’est également ce rôle de recueil de l’énergie pour alimenter les basses et moyennes tensions vers les consommateurs que doit jouer le poste 90/30 Kv de Mbao, de même que celui de Hann, en voie d’installation, pour remplacer l’ancien poste réalisé entre 1978 et 1979. Puisque l’ambition des autorités est de réaliser plusieurs autres postes dans le but de «secourir le poste de Hann, jusque là, seul poste à fournir de l’énergie dans la capitale sénégalaise».
Outre ces chantiers de Hann et de Mbao, dont le coût global se chiffre respectivement à 2,8 milliards et 1,9 milliards de francs Cfa, la tournée ministérielle a conduit la délégation à visiter la centrale de 60 Mw à Kounoune, de même que la liaison 225 Kv Sococim-Mbour. Et la réalisation de ce dernier projet permet de régler le problème récurrent de la qualité de service dans les zones de Mbour et Fatick.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Madické Niang, s’est réjoui de l’avancée de ce programme d’urgence de 174 milliards de francs Cfa, déjà annoncé par son département, pour améliorer les services de la Senelec. «Je marque toute ma satisfaction par rapport aux objectifs qui sont recherchés à travers ces projets, et par rapport à la conduite de ceux-ci», a déclaré Madické Niang pour qui «ces nouvelles installations, en voie de finition, doivent non seulement permettre d’améliorer les qualités de service de la Senelec, mais aussi solutionner les problèmes de défaut de production et de défaut technique, dus essentiellement au matériel obsolète». Pour le ministre de l’Energie et des Mines, une fois que les 187,5 Mw seront bouclés et que les autres investissements seront achevés, il n’y aura plus de délestage au Sénégal.
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