Sur les chantiers de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aidb), au moment où sortaient de terre les infrastructures les plus essentielles, le Soleil a été témoin de la concrétisation de cette vision du chef de l’Etat d’un Sénégal prospère. L’Aidb n’est en fait que le premier des éléments destinés à faire du Sénégal une plate-forme des transports aériens dans la sous-région. Au même moment, la mise en place de « Sénégal Airlines », la nouvelle compagnie aérienne créée sur les cendres de la défunte Air Sénégal International, démontre la détermination des autorités à relever le pavillon national, aux côtés de son partenaire stratégique, le géant Dubaïote « Emirates ». Le tout adossé à la Stratégie de croissance accélérée (Sca) le cadre de référence qui a remis au goût du jour la relance touristique.
Au cours d’une visite de chantier, entre l’aérogare, la tour de contrôle, le pavillon présidentiel et le parking, notre reporter est allé à la rencontre du futur fleuron des transports aériens en Afrique de l’Ouest.
A pareil moment, l’année dernière, après une visite du chantier du futur Aéroport Blaise Diagne de Diass au profit des journalistes et des meilleurs élèves au Bac du Sénégal, le directeur général, Modou Khaya, avait fait cette confidence : « L’entreprise nous confirme qu’il va délivrer à date échue (l’infrastructure), donc elle va mettre les moyens qu’il faut, quels que soient les problèmes qu’elle pourra rencontrer. Nous ne pouvons que leur faire confiance. Dans le cas contraire, s’ils ne respectent pas les engagements, nous avons un contrat clé en main avec des pénalités de retard que nous n’hésiteront pas à appliquer ». Pour Modou Khaya, il n’y a plus de doute, l’Aibd va démarrer ses activités comme prévu dans le contrat. Durant cette même visite de l’année dernière, nous avions eu le privilège de constater des travailleurs se lancer dans le chantier nuit et jour pour respecter leur engagement. Bennes, grues, pelles mécaniques et camions sillonnaient à tout moment et à toute heure cet immense chantier latéritique de 4000 hectares. Soit quatre fois le site de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar. Un projet ambitieux né de la vision du chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, de bâtir « un Sénégal prospère et de paix » où le secteur privé va jouer un rôle clé dans l’économie sénégalaise. Le rythme de travail des ouvriers de l’Aibd avait fini par donner quelque chose. Car les infrastructures essentielles étaient déjà sorties de terre. C’est le cas de la future aérogare de 42.000 m2 sur deux niveaux et des six passerelles télescopiques qui le caractérisent. A son démarrage, cette aérogare aura une capacité d’accueil de 3 millions de passagers. Tout cela cumulé à une qualité de service digne des grands hôtels de luxe. Tout autour de cette aérogare seront dressées 44 positions de parking avions et des pistes pour Boeing 747-400 et Airbus A380. Non loin de là, le parking de voitures est prévu pour 700 places. De même, la tour de contrôle a déjà pris forme, en face de l’aérogare. Il ne restait plus que le coffrage et les retouches avant l’équipement. Autre infrastructure du chantier des plus essentielles : le pavillon présidentiel, un bâtiment de luxe logé à l’extrême droite du chantier est d’un design recherché et prévu pour accueillir les hôtes de marque de la République.
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