L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a fait état d’une ‘’nette décélération’’ de l’inflation dont le taux s’est établi à 2,4 pour cent en 2012 contre 3,9 pour cent l’année précédente, a appris l’APS auprès de l’organisation ouest-africaine.
Dans un communiqué publié à l’issue de
sa dernière rencontre tenue récemment à Abidjan, en Côte d’Ivoire, le
Conseil des ministres de l’UEMOA ‘’a relevé avec satisfaction la nette
décélération de l’inflation dans l’ensemble des Etats membres’’ de
l’organisation sous-régionale.
‘’La hausse des prix à la consommation est ressortie en moyenne à 2,4%
en 2012 contre 3,9% en 2011. L’inflation s’est établie, en glissement
annuel, à 2,3% en janvier 2013, à la faveur de la baisse des prix des
produits pétroliers dans certains pays membres et de ceux des céréales
locales sur les marchés’’, note le communiqué.
‘’A cet égard, le Conseil s’est félicité de l a baisse des taux
directeurs de la BCEAO de vingt-cinq (25) points de base dans le but de
consolider la détente des taux d’intérêt et de contribuer à
l’amélioration des conditions de financement de la croissance au sein de
l’Union’’, souligne-t-il par ailleurs.
Le Conseil des ministres de l’UEMOA a en outre ‘’insisté sur la
nécessité de poursuivre les actions de sensibilisation à l’endroit des
établissements de crédit de l’Union, en vue d’une répercussion effective
de la baisse des taux directeurs sur le coût du crédit au secteur
privé’’.
4 Commentaires
Guine Gi Tathie
En Mars, 2013 (13:40 PM)Beugue Sa Rew
En Mars, 2013 (14:37 PM)Clevery Project
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Fmi
En Mars, 2013 (16:44 PM)d'appât. Une fois les difficultés d'un pays cernées, les experts du FMI lui montraient ce
fallait absolument changer. Ils déclaraient ensuite au pays endetté que s'il voulait obtenir
ne serait-ce qu'un crédit minime auprès d'une banque étrangère, il devait réduire ses
importations au stric minimum. Il devait aussi faire baisser de façon draconienne les
dépenses de l'Etat et surtout arrêter toutes les subventions pour la nourriture de base et
autres allocations pour les personnes défavorisées. La condition sine qua non était toujours
de dévaluer la monnaie. Ceci soi-disant pour que les exportations soient meilleur marché et
deviennent compétitives sur le marché mondial. Mais, en vérité, le prix des importations s'élevait et les dettes s'accroissaient. C'était le premier pas. Le deuxième consistait à obtenir du pays qu'il consente à un vaste programme de conversion des dettes. C'est alors que les banques créditrices s'assuraient de la future mainmise sur le pays endetté. Ils comptaient, de surcroît, des paiements d'intérêts et d'amortissements. Le FMI devint la police économique internationale des grandes banques privées. L'un après l'autre, les pays devaient négocier les conditions de remboursement avec le FMI et les les banques du groupe Ditchley.
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