Pourtant, dans le dossier d’enquête de personnalité, François Gomis est qualifié d’agresseur, dont la cruauté aurait même empêché certaines de ses victimes de le regarder en face à l’occasion de confrontations dans les locaux de la Police. Palaye, inculpé dans 5 affaires, dont une avec meurtre, passe pour le délinquant assoiffé de crimes et qui avait soit inspiré, soit planifié, soit diligenté les différents forfaits dans lesquels il était cité. En tous les cas, par leur comportement à la barre, les deux accusés purent, soit pour tromper, soit par pure inclination vers une nouvelle vie de repentis, semer le trouble et le doute quant à leur réelle implication dans les faits qui leur sont reprochés.
Une première plainte en date du 18 Septembre 2001, pour agression avec vol par violence, sera suivie par 3 autres, dont la violence sera crescendo, jusqu’à culminer à l’utilisation de coupe-coupe.
Parmi les plaignants, le nommé Oumar Mbow. Il explique qu’il roulait sur son cyclomoteur aux environs de 21 heures, lorsqu’il a reçu par surprise un coup de coupe-coupe au niveau du coup et avant de réaliser ce qui lui arrivait, il recevait un autre coup sur la main gauche et fut obligé de lâcher l’engin. Le certificat médical atteste d’une IIT de 21 jours et d’un traumatisme ouvert de la main gauche et du cou.
A l’interrogatoire de réquisition, François Gomis déclarera n’avoir connu Palaye qu’en prison. Et les deux accusés avoueront avoir été auteurs d’actes délictuels différents de ce pour quoi, ils étaient attraits à la barre ce jour. Palaye fera même des aveux circonstanciés sur des faits de braquage d’une bijouterie mais, niera catégoriquement toute implication dans le cas d’espèce.
Cela n’empêchera pas l’Avocat Général de demander à la Cour de les condamner aux travaux forcés à perpétuité pour contenir définitivement leurs velléités délictuelles.
Les conseils de la Défense à l’unisson, crieront au scandale, tant ils dénonceront avec vigueur cette fâcheuse propension du ministère public à faire des ponctions ciblées sur quelques éléments du dossier particulièrement carnets, pour asseoir son accusation. Ils décriront le procès-verbal de police comme un document cousu de fil blanc pour faire un effet médiatique.
C’est pourquoi, ils demanderont à la Cour de prononcer l’acquittement pour les accusés. La Cour, à son retour de délibération, abondera dans le sens indiqué par l’Avocat Général en condamnant les accusés à la perpétuité.
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Anonyme
En Mars, 2016 (17:17 PM)Participer à la Discussion