Les faits ont eu lieu dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 courant. Selon des renseignements recueillis sur place et confirmés par une source proche de la police, c’est aux environs de trois heures du matin que le vigile M.D, chargé de veiller sur les lieux, a aperçu le supposé malade mental s’approcher de la table d’un vendeur de fruits qui avait été recouverte d’une bâche. Ne se doutant pas que l’intrus voulait subtiliser des fruits, M.D a immédiatement engagé une bagarre avec ce dernier. Plus costaud et difficile à maîtriser, le malade mental lui a alors opposé une farouche résistance avant que le vigile ne décide de lui flanquer un violent coup de couteau. Atteint à la jambe, le malade mental s’est alors affalé permettant ainsi au vigile de le ligoter.
Hélas, en le ligotant pour ensuite le laisser sur place, M.D était loin de se douter que le malade mental allait inévitablement se vider de son sang. Affaibli par l’hémorragie, il a finalement succombé.
Il faut juste déplorer l’attitude du vigile qui a préféré tenir en otage un blessé, fut-il un voleur, alors qu’il fallait alerter la police et procéder à l’organisation des secours pour l’acheminer vers la structure sanitaire la plus proche. Il y a également lieu à s’interroger sur l’origine de l’arme qui a servi à tuer le malade mental. En effet, là où le vigile soutient avoir utilisé le couteau détenu par le malade mental, des habitants de Dieuppeul qui ont l’habitude de croiser sur leur chemin le déficient mental affirment qu’il n’a jamais été aperçu avec un couteau.
Sur toutes ces questions, l’enquête ouverte par la police de Dieuppeul fera sans nul doute la lumière.
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