Après Gondole, Plazza et alentours, c’est au tour de du magasin de la société Socosas de prendre feu avant-hier mardi 21 février dans un magasin au 4 Rue Grasland. Les dégâts matériels étaient énormes à notre passage sur les lieux.
« J’étais à la mosquée quand le feu s’est déclaré. Je ne connais pas les causes. Il s’agit du magasin de la société Socosas dont je suis le propriétaire ». tels sont les propos de M. Aliou Séni Sow, propriétaire de la Socosas dont le dépôt a été emporté par les flammes. Ce commerce contenait divers types de marchandises dont des détergents, spirales anti-moustiques, et des centaines d’insecticides Yotox.
C’est ce dernier produit qui aurait ravivé les flammes selon les voisins immédiats. D’ailleurs, à des dizaines de mètres du lieu du sinistre, des explosions de ces bombes anti-moustiques qui volaient à travers le toit étaient perceptibles. Une épaisse fumée sombre et noire se dégageait du toit du magasin. Vers 16 heures 20 les explosions avaient cessé. Le feu était presque maîtrisé. Il ne restait plus que quelques poches d’incendie à l’intérieur du dépôt fermé. Les soldats du feu réussissaient ainsi à accéder à l’intérieur.
C’est à cette heure que débarquait un renfort de sapeurs français qui avaient quitté les lieux quelques minutes plus tard après extinction totale du feu. Le commandant Kane des sapeurs pompiers de Dakar interpellé sur les causes du sinistre avait répondu que « seule l’enquête de police déterminera. Nous avons été de la présence d’un incendie à 15 heures 25 minutes. Nous nous sommes présenté 15 à 20 après le coup de fils » avait-il confié.
Les deux principaux angles d’accès aux lieux étaient envahis par des voisins commerçants, des employés et porteurs ainsi des curieux guidés par les explosions et la fumée. De part et d’autre, les commentaires allaient bon train. Selon le maure, dont le commerce était à côté de celui qui brûlait, « Une bougie serait à l’origine de l’incendie. Un jeune a été blessé au nez et à la tête. Il a été sauvé par les sapeurs et évacué par la police du Plateau ». Non loin de ce commerçant, un groupe d’individus saluaient la bravoure des soldats du feu.
A en croire l’un d’eux, « S’il y a un corps d’armée qui doit mériter une attention soutenue de la part des autorités, c’est bien les sapeurs pompiers. Ils sont très. Mais, le manque de moyens ne facilite pas leur bonne volonté (ay jambar lagnu, wayé amugnu jumtukay). Ils doivent bénéficier d’équipement et de matériels modernes et sophistiqués pour mener à bien leurs missions » avait-il soutenu.
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