C’est dans le courant de ce mois que l’altercation a eu lieu. Le même jour, vers 9 heures du matin, la nommée Ndèye Béye, âgée de 37 ans et née à Touba s'est présentée devant les éléments du commissariat de Touba. Munie d'un certificat médical attestant une incapacité temporaire de travail (Itt) de 23 jours, elle porte plainte contre son mari Mohamadane Fall pour coups et blessures volontaires. Selon la dame, dans la matinée du 13 juillet dernier, son mari qui n’avait pas encore quitté le lit conjugal, lui a demandé d'aller verser «le pot de chambre» qui était encore dans la chambre. C’est au moment où elle s’exécutait que son mari a bondi sur elle, la traitant de tous les noms d’oiseaux. Ne s’arrêtant pas en si mauvais chemin, il lui assène un violent coup de poing qui va l'atteindre au niveau de l'arcade provoquant un saignement et occasionnant une blessure ouverte. Conduite d’urgence au centre de santé de Touba, les médecins lui prodiguent les premiers soins. Un certificat médical attestant une incapacité temporaire de travail de 23 jours lui est délivrée. C'est avec le visage enflé que Ndèye Béye s’est présentée devant les limiers pour porter plainte. Dans son audition, elle explique que son mari est un habitué des faits ; il a l’habitude de la bastonner et de lui tenir des propos malveillants. Mohamadane Fall, convoqué par la police et interrogé, reconnaît avoir lancé un coup de poing à sa femme qui l’a blessée. Mais, s’empresse-t-il d’ajouter, il n’a jamais voulu lui faire mal. Malgré les médiations et le retrait par la femme de la plainte, Mohamadane Fall a été déféré au parquet pour coups et blessures volontaires et placé sous mandat de dépot.
Faits-Divers
PARCE QU’IL LUI A DONNÉ UN COUP DE POING - Ndèye Bèye envoie son mari en prison
Une épouse qui envoie son mari en prison après une banale histoire de ménage, cela s’est passé à Touba. La dame Ndèye Bèye qui a subi une sévère correction de la part de son mari n’a rien fait de mieux que de se trouver un certificat médical pour porter plainte contre lui. Résultat des courses, le mari est devenu un pensionnaire de la maison d’arrêt et de correction (Mac) de Diourbel.
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